Fabrication de produits chimiques : 2 individus arrêtés à Fès
À Fès, deux individus gérant une herboristerie ont été arrêtés pour fabrication illégale de produits chimiques et distribution non autorisée de matériel médical. Une importante quantité de gants, masques et solutions chimiques a été saisie lors de l’opération conjointe menée par la police judiciaire et la DGST.
Fès : démantèlement d’un réseau impliqué dans la fabrication illégale de produits chimiques et de matériel médical
À Fès, une opération conjointe entre la police judiciaire et les services de la DGST a permis l’interpellation de deux individus accusés de produire et de distribuer illégalement des produits chimiques et du matériel paramédical. Une vaste quantité d’équipements et de substances dangereuses a été saisie, révélant l’ampleur de cette activité clandestine.
Une opération conjointe qui met au jour une activité clandestine dangereuse
Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Fès, en coordination étroite avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont procédé dimanche soir à l’arrestation de deux individus âgés de 33 et 38 ans. Les suspects, gérants d’une herboristerie, sont accusés d’être impliqués dans la préparation artisanale de produits chimiques nocifs et dans la distribution illégale de médicaments, de matériel paramédical et d’équipements non autorisés.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre des opérations menées pour lutter contre les activités susceptibles de mettre en danger la santé publique, en particulier la production clandestine de substances utilisées à des fins pseudo-médicales.
Une saisie massive de produits chimiques et de matériel médical non autorisé
Les fouilles approfondies menées sur les lieux ont permis aux enquêteurs de saisir une quantité considérable de matériel et de produits dangereux. Les autorités ont récupéré 22.000 paires de gants paramédicaux, 1.400 masques, ainsi que 1.716 flacons contenant des solutions chimiques fabriquées de manière artisanale et présentées comme des solutions de stérilisation.
À ces saisies s’ajoutent 21 unités de diluant à peinture (Dolio), des flacons d’eau de Cologne et 21 pièces de savon artisanal, révélant une production hétéroclite et potentiellement dangereuse. Ces substances, non contrôlées et non homologuées, représentaient une menace directe pour les consommateurs.
Des équipements de laboratoire et des médicaments découverts chez les suspects
L’opération a également permis de retrouver en possession des deux mis en cause une série d’équipements destinés à la fabrication de produits chimiques, des seringues, une quantité non précisée de médicaments, ainsi que du matériel de laboratoire. Les enquêteurs ont aussi saisi des sommes d’argent soupçonnées de provenir directement de cette activité illicite.
Cette découverte confirme l’existence d’un véritable atelier clandestin, au sein duquel les suspects produisaient et distribuaient des substances potentiellement toxiques, en dehors de tout cadre légal ou sanitaire.
Une enquête en cours pour déterminer l’étendue du réseau
Les deux individus ont été placés en garde à vue sur instruction du parquet compétent. L’enquête devra déterminer avec précision la nature des actes qui leur sont reprochés, évaluer les risques pour la population et identifier d’éventuels complices ou circuits de distribution.
La DGSN souligne que cette opération s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre les activités criminelles menaçant la sécurité sanitaire, rappelant l’importance de contrôler strictement la commercialisation des produits chimiques et matériels paramédicaux.
