(Vidéo) Cette marocaine s’arrache les cheveux à cause de sa maladie
(Vidéo) Cette marocaine s’arrache les cheveux à cause de sa maladie
Elle avait enflammé les réseaux sociaux il y a peu de temps avec sa photo dans laquelle on l’aperçoit avec les cheveux rasés, aujourd’hui elle témoigne…
La jeune artiste marocaine Abir El Abed s’est confiée dans une interview sur son problème qui est plutôt alambiqué. Elle est atteinte d’une maladie psychique rare qu’on appelle la trichotillomanie. Un trouble pénible et méconnu chez l’être humain qui consiste à s’arracher malgré soi les cheveux. Cet acte, un peu comme un tic, est utilisé d’une façon compulsive soit pour soulager une tension, une angoisse, soit par « réflexe » sans trop y penser.
Et Abir El Abed en a bien souffert, avant d’en finir avec une fois pour toute, en décidant de se raser les cheveux. D’ailleurs, les médecins sont restés désarmés face à cette maladie incurable qui la suit depuis son plus jeune âge et qui lui a valu des problèmes au niveau social. « Quand j’étais petite, j’arrachais certains poils qui s’hérissaient, mais au fil du temps, j’apercevais que ça devenait plus grave. Je m’arrachais complètement les cheveux.
Tellement que ça me laissait des traces. J’ignorais la raison derrière cet acte compulsif. » a-t-elle annoncé avant d’ajouter: « À l’école, j’utilisais des coiffures bizarres pour cacher les zones devenues entièrement chauves… Une fois, mes camarades l’ont aperçu et depuis, on m’insultait et me traitait de chauve, ce qui m’avait énormément déçue au point que je suis devenue agressive. » « Cette maladie existe et touche plusieurs personnes.
Les gens ne parlent pas de ça… J’ai vu des psychiatres et psychologues mais sans aucun résultat, au point que j’ai du arrêter les médicaments et apprendre à vivre avec la maladie. »a-t-elle souligné. Désarmée face à ce problème, la jeune marocaine, originaire de Tanger, a pris son courage à deux mains et a décidé de se raser les cheveux. Un acte qui l’a aidé à aller de l’avant après avoir vécu avec cette maladie depuis déjà 15 ans.
« Celui qui souffre de cette maladie ne doit pas avoir honte. Il faut s’accepter soi-même. Aidez-vous même sans médecin. »a-t-elle demandé.