(Vidéo) M. Amrani présente la vision Royale pour un Maroc de paix et de prospérité
(Vidéo) M. Amrani présente la vision Royale pour un Maroc de paix et de prospérité
L’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, a présenté, vendredi soir sur la chaine publique sud-africaine SABC, la vision Royale pour un Maroc de paix, de développement et de prospérité.
M. Amrani, qui a été l’invité spécial de la chaine pour une interview focus sur le Maroc, a relevé que « le particularisme du modèle marocain est celui d’une identité plurielle fédérée par le cœur et l’histoire autour des mêmes ambitions, des mêmes valeurs et des mêmes aspirations ». Les cohérences des destinées du Royaume sont celles des interdépendances de choix et de cœurs qui imbriquent, dans la plus parfaite des manières, la vision Royale pour l’avenir de la société.
Il a, dans ce contexte, a mis en lumière la profondeur de l’histoire marocaine pour mieux expliquer le présent. « Le Maroc est un pays millénaire », a-t-il indiqué, relevant que «la destinée du pays est façonnée depuis longtemps autour d’une cohésion ancestrale entre le peuple et la Monarchie».
S’agissant de la gestion de la crise sanitaire engendrée par le coronavirus, le diplomate noté que «l’exception marocaine dans la gestion de cette crise est d’abord et avant tout celle du leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a fait prévaloir l’humain à toute autre considération et la résilience à toute autre perspective».
M. Amrani a décliné, dans la même veine, le courage de la démarche marocaine forte et proactive. «Le Maroc n’a pas été dans l’attentisme ni dans la demi-mesure. Le Royaume a pris les mesures drastiques qui s’imposaient au moment opportun ne laissant aucune place au laxisme ou à l’hésitation», a-t-il dit, rappelant la mise en place du fonds de solidarité et la production massive de masques.
Mais aussi des équipements sanitaires et la mobilisation de la population marocaine pour faire face à la pandémie. Abordant la situation dans le continent africain, l’ambassadeur a souligné que face aux enjeux structurants et globaux, l’Afrique a besoin d’actions concertées et solidaires.
«Le continent a les moyens de ses ambitions à condition que l’environnement d’une cohérence politique renforcée soit réalisé au niveau de l’Union africaine et ailleurs», a-t-il indiqué, notant que les aspirations légitimes de la jeunesse africaine doivent trouver échos dans les orientations stratégiques d’une politique continentale qui aspire à la paix, à la prospérité et à la sécurité. Il a été interrogé au sujet de la place du Maroc dans le continent.
Le diplomate a souligné que «le Maroc est africain par ses racines et honore son appartenance continentale par une action solidaire qu’il n’a eu de cesse de mener envers ses frères africains pour contribuer à l’éclosion d’une émergence africaine».
Cette émergence est conditionnée par l’existence d’une pertinence et d’une lucidité dans les prise de décision africaine, a-t-il souligné, relevant que l’idéologie doit laisser place au pragmatisme, l’avidité à l’altruisme et les intérêts étriqués au bien général. «L’Afrique ne se construira pas sur des fondements fragiles. Elle doit être soudée à la base par des Etats forts, démocratiques et responsables aux yeux de leurs nations et de l’histoire», a-t-il poursuivi.
Il a souligné que les États faillis, les milices armées sont des menaces qui empiètent sur les horizons de lendemains meilleurs. S’agissant de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, l’ambassadeur a souligné que le Conseil de sécurité de l’ONU a défini l’approche à adopter pour résoudre ce différend régional crée autour de cette question.
Cette approche permet de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable, fondée sur le compromis et considère l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc comme un plan sérieux et crédible pour mettre fin à ce différend régional, a-t-il dit, soulignant que le Maroc s’engage à travailler de bonne foi avec l’ONU et la communauté internationale pour faire avancer ce processus engagé sous l’égide exclusive du Conseil de sécurité.