vendredi, novembre 22, 2024
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SM le Roi adresse un message de condoléances à la famille de feu Ahmed Badouj

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille de feu Ahmed Badouj.




Dans ce message, SM le Roi affirme avoir appris avec une profonde émotion le décès de l’artiste Ahmed Badouj, que Dieu Ait son âme.

Ahmed Badouj





En cette triste circonstance, le Souverain exprime aux membres de la famille du défunt et, à travers eux, à l’ensemble de ses proches et amis, ainsi qu’à sa grande famille artistique nationale, ses vives condoléances et sa sincère compassion, suite au décès de l’un des pionniers du théâtre et cinéma amazighs de notre pays, et l’une des figures ayant contribué remarquablement en faveur au patrimoine artistique amazigh.
Dans ce message, SM le Roi implore le Tout-Puissant d’Accorder à la famille du défunt et ses proches patience et réconfort, de Rétribuer amplement le défunt des services qu’il a rendus à sa patrie et à son art, l’Entourer de Sa Sainte Miséricorde et de l’Accueillir dans Son vaste Paradis.




L’artiste Ahmed Badouj, une figure de proue du septième art amazigh au Maroc, s’était éteint samedi matin, à l’âge de 70 ans, des suites de son infection au nouveau coronavirus. 

Le défunt a été transporté d’urgence, jeudi dernier, à l’hôpital provincial d’Inezgane avant d’être évacué vers l’hôpital régional Hassan II d’Agadir, suite à une aggravation de son état de santé. 
Né en 1950 à Mesguina dans le village de Ifrkhs, Ahmed Badouj a été la fois acteur, réalisateur, scénariste et homme de théâtre. Le défunt débute sa carrière au théâtre (en langue arabe) en 1978, puis il intègre la première troupe théâtrale amazighe « Tifawin » (lumières).




Elle a été fondée en 1985 par Lahoucine Bouizgaren. Il a écrit de nombreux scénarios et de nombreuses pièces de théâtre, dont la plus connue « Tagodi » (Le chagrin), une des premières pièces jouées par la troupe Tifawin dans les années 1980, et qui sera adaptée en 1995 en vidéo par Ahmed Badouj. 
En 1992, il incarne le rôle d’Idder dans le premier film amazigh « Tamghart N’ourgh » (La femme en or) de Lahoucine Bouizgaren. 
Sous la direction d’un autre pionnier du cinéma amazigh, Mohamed Mernich, il réalise plusieurs films, dont « Asnnane N’tayri » avec l’actrice Zahia Zahiri et dans lequel, il a également tenu un rôle, « Argaz igan Argaz »




C’était une comédie avec Abderhmane Ait Elhafed (Agzoum), puis le film « Arfoufen » une production de Mzouda Vision avec Mohamed Benhammou. 
Avec Warda Vision, la société de production de Larbi Altit devenue Warda Production, il tourne « Tiyiti N’wadan », un drame en deux parties, dans lequel, on le retrouve aux côtés de Ahmed Nassih et Abdellatif Atif, deux acteurs issus de la troupe de théâtre « Tifawin ». 
Plus récemment, il apparaît au petit écran dans la série télévisée « Tigmi Mkourn », sitcom réalisée par Abdelaziz Oussaih et produite par Warda Production aux côtés d’autres acteurs de renom tels que Lahoucine Bardaouz, Abdellatif Atif et Mbark El Aattach.