Youssef Amrani déconstruit les fausses fallacieuses véhiculées au sujet du Sahara marocain
Youssef Amrani déconstruit les allégations fallacieuses véhiculées au sujet du Sahara marocain
Dans le cadre de sa campagne de communication intitulée « Entre mythes et réalités: comprendre le différend régional autour Sahara marocain », l’ambassade du Maroc à Pretoria a diffusé, mardi, une nouvelle séquence vidéo d’une série de capsules déclinant les vérités historiques et les pertinences politiques concernant la question du Sahara marocain.
Dans cette vidéo, l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, a déconstruit, fait et droit à l’appui, les allégations fallacieuses qui se réfèrent au Sahara marocain comme la « dernière colonie en Afrique ».
Le diplomate est revenu, dans ce contexte, sur la justesse, les cohérences et les contextes des paramètres explicitement et exclusivement fixés par le Conseil de sécurité de l’Onu pour parvenir à une solution définitive du conflit créé autour du Sahara marocain.
Il a souligné d’emblée qu’à la suite de la reconnaissance de l’inapplicabilité de l’option référendaire par l’ancien Secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, il y a 20 ans, le Conseil de sécurité a appelé les parties à trouver une solution politique à ce différend régional.
Il a noté que le Conseil de sécurité a défini des paramètres clairs pour la démarche à suivre. Dans sa dernière résolution, le Conseil a souligné la nécessité de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable de la question du Sahara, fondée sur le compromis, a-t-il dit.
Et d’ajouter que le Maroc, ne déviant pas de cette perspective, a, en toute responsabilité et avec la sérénité et l’engagement qui s’imposent, toujours adopté une démarche constructive et entrepris une action diplomatique au diapason de la légalité internationale.
C’est ce même esprit animé par un attachement indéfectible du Royaume à son intégrité territoriale et par un pragmatisme largement loué par la communauté internationale, qui a prévalu à la présentation de l’initiative d’autonomie par le Maroc en 2007, a encore dit M. Amrani.
Il a relevé que ce plan est une solution « gagnant-gagnant » qui représente une voie réaliste et pragmatique pour mettre fin à ce différend conformément aux orientations du Conseil de sécurité, seul organe habilité à traiter de la question.
Il a précisé que le plan d’autonomie « apporte l’espoir d’un avenir meilleur pour la population de la région, met fin à la séparation et favorise la réconciliation ». Le diplomate a tenu à souligner que le plan d’autonomie est approuvé et soutenu par une écrasante majorité de pays, en Afrique et ailleurs, et reste la seule proposition sur la table.
Depuis 2007, les différentes résolutions du Conseil de sécurité ont souligné la prééminence de l’initiative marocaine, son sérieux et sa crédibilité, a-t-il indiqué. L’ambassadeur a, d’autre part, mis en avant l’attachement du Maroc à l’exclusivité du processus onusien.
Cela conformément à la décision 693 du sommet de l’Union africaine, tenu à Nouakchott en juillet 2018.
L’organisation panafricaine a consacré, dans cette décision, l’exclusivité de l’ONU, empêchant ainsi l’émergence de toute voie parallèle ou alternative susceptible de nuire au processus engagé au sein Conseil de sécurité, a encore dit M. Amrani.
Cette approche est aujourd’hui consacrée, a souligné l’ambassadeur, par une dynamique onusienne appelant toutes les parties, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le mouvement séparatiste du polisario, à poursuivre les pourparlers dans le cadre des tables rondes de Genève afin de parvenir à une solution politique durable, pragmatique réaliste et basée sur le compromis, conformément aux paramètres fixés par le Conseil de sécurité onusien.