L’Algérie favorable à l’initiative du roi Mohammed VI pour régler les différends entre les 2 pays
L’Algérie accepte la main tendue du Maroc
Le ministre algérien de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer a affirmé que son pays est favorable à l’initiative du roi Mohammed VI, visant à régler les différends qui opposent les deux pays.
Le porte-parole du gouvernement a confié à l’agence de presse russe Sputnik que l’Algérie était « favorable à toute initiative visant l’édification et la réunification ». M. Belhimer appelle à l’adoption d’un dialogue entre son pays et le Maroc.
Il demande de trouver des voies et moyens légaux et de la transparence pouvant garantir le respect des spécificités, de la souveraineté de chaque pays et des principes fondamentaux de la diplomatie algérienne basés sur la non-ingérence dans les affaires internes des États.
Pour le ministre, « le Maroc est un pays voisin et frère avec lequel l’Algérie a des relations historiques et civilisationnelles profondes ». Aussi, a-t-il fait savoir que les deux pays poursuivent un objectif commun, celui de l’édification d’un édifice maghrébin uni.
« L’Algérie ne fait aucunement cas des tentatives visant à troubler le climat de fraternité entre les deux peuples car le but suprême pour elle est la mobilisation des volontés et des capacités pour l’édification d’une union maghrébine forte à même de nous permettre de protéger nos intérêts et de défendre notre unité », a-t-il déclaré.
Tardivement certes, mais saluée cependant, l’initiative Royale de dialogue afin de surmonter les problèmes en suspens et régler les différends avec le voisin algérien, a semble-t-il fait son effet en Algérie et en ayant eu bonne oreille.
Cette fois c’est le ministre de la Communication d’Algérie et porte-parole officiel du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, qui l’a affirmé dans une déclaration à l’agence de presse russe Sputnik, « l’Algérie est favorable à toute initiative visant l’édification et la réunification ».
Que Ammar Belhimer ait appelé au règlement des différends bilatéraux et à la réalisation d’un rapprochement sincère entre Rabat et Alger en « plaidant l’adoption du dialogue, des voies et moyens légaux et de la transparence avec le respect des spécificités et de la souveraineté de chaque pays et des principes fondamentaux de la diplomatie algérienne, basés sur la non-ingérence dans les affaires internes des Etats » ne peut être que réjouissant à maints égards.
Sauf, que cette bonne nouvelle surprend car elle est contraire à ce que promeut le pouvoir décisionnel en Algérie à savoir, une grande hostilité aux intérêts marocains.Par le passé, le dialogue entre les deux pays avait atteint des niveaux avancés mais a toujours buté sur la question du Sahara marocain. Pire, la présidence algérienne pour ce qui est des relations avec Rabat a toujours ramené le dossier du «règlement» diplomatique au point zéro.
Le Maroc avait donné amplement le temps à la partie algérienne afin d’étudier la faisabilité de l’initiative Royale qui dans le discours 2018 (43ème anniversaire de la Marche verte), avait proposé l’ouverture d’un dialogue direct et inconditionnel, à travers un comité politique paritaire, qui puisse travailler sur toutes les questions sans exception, dans le but de normaliser les relations maroco-algériennes.
Belhimer a affirmé que «le Maroc est un pays voisin et frère», lié à l’Algérie par « des relations historiques, culturelles et civilisationnelles profondes », et que les deux pays ont « un objectif commun, à savoir édifier un Maghreb uni ». Encore, faut-il y mettre les conditions idoines pour ce faire. Toujours est-il que ces paroles sont actées, d’autant plus qu’à la lumière des défis actuels, notre destin semble lié.
Aussi on retiendra ce que le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, en s’exprimant mardi 25 août a déclaré à l’agence de presse russe Sputnik, « L’Algérie ne fait aucunement cas des tentatives visant à troubler le climat de fraternité entre les deux peuples car le but suprême pour elle est la mobilisation des volontés et des capacités pour l’édification d’une union maghrébine forte à même de nous permettre de protéger nos intérêts et de défendre notre unité ».
Certains officiels algériens associent toujours le sort des initiatives de « dialogue » à la Ligue arabe et à la nécessité de trouver d’abord une solution au problème du Sahara marocain, avant de passer au renforcement de la coopération économique et diplomatique et ouvrir les voies à la consultation pour édifier le Maghreb.
Le Roi Mohammed VI avait confirmé que le Maroc est prêt à un dialogue direct et franc avec l’Algérie pour surmonter les différences circonstancielles et de fond qui entravent le développement des relations entre les deux pays dans son discours marquant le 43ème anniversaire de la Marche verte. Le Souverain proposait un mécanisme conjoint de dialogue direct entre les deux pays, et se disait prêt à recevoir les propositions algériennes pour surmonter le différend. Si différend il y a.