Belgique: quarantaine obligatoire pour les voyageurs arrivant du Maroc
Belgique: quarantaine obligatoire pour les voyageurs qui arrivent du royaume du Maroc
Les touristes arrivant du Maroc et d’autres pays classés rouges par la Belgique vont subir le test de dépistage de la Covid-19 puis seront mis en quarantaine pendant 14 jours. Les services de traçage des contacts vont jouer davantage la carte de la vigilance.
L’Agence flamande pour les soins et la santé et le porte-parole tracing manuel pour la Wallonie, Pierre Cools font savoir que les coordonnées de ces touristes seront enregistrées dans la base de données du centre d’appels dès leur retour.
Cette mesure a été prise suite à quelques constats.
En Flandre, la moitié des voyageurs censés faire le test de dépistage et de se mettre en quarantaine se sont soustraits à ces mesures obligatoires, fait savoir RTBF.
De même, un rapport de la Commission communautaire commune (Cocom) indique certaines données.
Les chiffres des voyageurs qui se faisaient tester après leur retour d’une zone rouge sont passés de moins de 50% à 71% au cours des deux dernières semaines.
Selon Sciensano, 66% des voyageurs revenant de zones rouges ont fait un test de la Covid-19.
Ils sont 65 000 Belges à déclarer être revenus de zone rouge (Turquie, Espagne, France, Roumanie et Maroc principalement). En tout, 2% des tests ont été positifs.
Sur la base du document PLF (Passenger Locator Form) des Affaires étrangères, les vacanciers ont l’habitude de recevoir un SMS.
Ce SMS contient un code CPC (Corona Test Prescription Code). Seulement, les personnes chargées du traçage des contacts ne font pas de suivi ultérieur.
Face à cette situation, une solution a été trouvée et est opérationnelle dès le 4 septembre.
Les vacanciers de zones rouges devront faire systématiquement le test de la Covid-19 et respecter la quarantaine 14 jours.
Et dans le cas où elles ne répondent pas dans les 48h, des agents de terrain pourront éventuellement être mobilisés pour se rendre chez elles, afin de pouvoir répertorier leurs contacts et leur donner les recommandations habituelles, a expliqué M. Cools.