(Vidéos) La théorie de Nabila Mounib sur la pandémie de covid-19
La Covid-19 serait une invention humaine, les vaccins crétiniseraient les gens, la quatrième guerre mondiale est en cours et le nouvel ordre mondial en marche.
Après avoir déclaré en mars dernier, lors d’une conférence, que la Covid-19 était une invention humaine concoctée à de sombres desseins, Nabila Mounib, secrétaire générale du parti socialiste unifié (PSU), revient à la charge, cette fois-ci dans une interview filmée par nos confrères du site arabophone Febrayer.
Selon Nabila Mounib, l’origine du virus SARS- CoV-2 n’est pas connue. «Est-il le résultat d’une mutation naturelle ou d’une manipulation génétique en laboratoire?», s’interroge-t-elle. Et de préciser à plusieurs reprises: «je suis une scientifique», comme pour donner de la crédibilité à ses propos.
«Des laboratoires font des expériences de ce genre», soutient Nabila Mounib qui cite, pour appuyer ses propos, les dires de «certaines personnes qui ont reçu le prix Nobel (et) affirment la même chose».
Elle faisant référence, sans le nommer, au professeur Luc Montagnier, co-lauréat avec Françoise Barré-Sinoussi et Harald zur Hausen du prix Nobel de physiologie ou de médecine, pour la découverte, en 1983 du VIH, le virus responsable du sida.
Celui-ci affirmait en effet, le 16 avril 2020, que le SARS-CoV-2 serait sorti d’un laboratoire chinois basé à Wuhan. Mais Nabila Mounib ne se contente pas de reprendre cette théorie assez répandue.
Elle choisit dans cet échange d’épouser la thèse très contestée du professeur Montagnier et de quelques chercheurs indiens selon laquelle le génome complet de ce nouveau coronavirus comporte aussi des séquences d’un autre virus, celui du sida.
«Cela veut donc dire qu’il y a une manipulation génétique en laboratoire», conclut ainsi Nabila Mounib.Mais qui pourrait bien être l’auteur de ce terrible méfait? «Les États-Unis accusent la Chine, la Chine accuse à son tour les États-Unis tandis que d’autres pointent du doigt la France, car le laboratoire de Wuhan a été créé par les Français», poursuit-elle.
«Nous les Marocains disons qu’il faut qu’on le voie pour le croire», admet Nabila Mounib à l’égard des sceptiques. Soit, «mais rien ne nous empêche de nous interroger». Car aujourd’hui, «la plupart des scientifiques, des chercheurs, qu’on appelle des lanceurs d’alerte lancent un cri d’alarme en direction du monde», explique-t-elle. La raison de leur inquiétude? Selon Nabila Mounib, la mise en œuvre d’un nouvel ordre mondial, «dont parle d’ailleurs John Hopkins».
La question pour la secrétaire générale du PSU n’est toutefois pas de contester la présence du virus, mais de s’interroger, dit-elle, sur ses origines.
«Et pourquoi n’avons-nous pas encore trouvé de traitement?», s’interroge-t-elle encore, en faisant remarquer au passage, que l’ampleur prise par ce sujet de par le monde démontre qu’elle était «parmi les premières personnes au Maroc à se pencher sur cette question».
En effet, quand le virus est apparu, «j’ai mis en garde sur le fait que des personnes créent des virus puis fabriquent leur traitement s’ils le veulent», en dénonçant au passage «la guerre des vaccins». «Quand on est exposé à un virus, notre organisme produit des anticorps.
Quand on nous administre un vaccin, celui-ci comporte quelques anticorps, mais quelques vaccins testés sur l’être humain comportent des nano éléments de plomb et de métaux lourds, qui, associés au virus et injectés dans l’organisme, ne sont pas assimilés par le corps humain», explique-t-elle.
Résultat? «Cela atteint les facultés mentales des personnes», poursuit Mounib et «transforme les gens en crétins» ou encore donne lieu «à des cas de paralysies».
Selon Nabila Mounib, cette thèse autour de la création ou pas de ce virus par l’homme poursuivrait, in fine, un ultime dessein: la guerre. «La Première Guerre mondiale a eu lieu, puis la deuxième.
La troisième était une guerre froide qui a opposé le monde oriental au monde occidental et aujourd’hui nous sommes en pleine quatrième guerre froide qui oppose les États-Unis à la Chine, mais aussi la Russie et l’Inde», explique Nabil Mounib qui s’appuie sur les propos qu’auraient tenus les big boss des GAFAM, acronyme employé pour désigner les géants du Web —Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft— soit les cinq grandes firmes américaines qui dominent le marché du numérique.
«Leurs présidents se questionnent sur les solutions à mettre en œuvre contre la surpopulation mondiale à travers les guerres et les guerres bactériologiques notamment», soutient la SG du PSU. Et de pointer du doigt la pression subie par les pays arabes détenteurs de gaz et de pétrole qui conservent leur argent dans les banques étrangères.
«Ils subissent ensuite la pression de ces puissances qui leur disent soit vous faites ce qu’on vous dit, soit on vous envahit, on vous tue à coups de drones et on saisit votre argent placé dans les banques occidentales». Mais ce n’est pas tout. C’est précisément cette logique implacable qui pousserait, selon Nabila Mounib, des pays arabes qui ont peur, à pactiser avec «la puissance sioniste qui a envahi la Palestine».
Et de conclure en conseillant d’adopter «une lecture générale de ce qui se passe dans le monde et dans notre pays», pour «être plus forts, (…) exploiter nos ressources (…), renforcer le Maroc, le Maghreb et les pays alentours afin de mettre en place une relation win-win avec les puissances occidentales».