(Vidéo) L’apiculture au Maroc menacée par le Varroa destructor
(Vidéo) L’apiculture au royaume du Maroc menacée par le Varroa destructor
La présence du parasite de Varroa qui s’attaque aux ruches, met le secteur apicole marocain en danger. Les professionnels s’en prennent à l’ONSSA qui a cessé de leur fournir le traitement contre cette maladie.
Les apiculteurs rompent le silence. En l’absence du traitement de l’ONSSA contre la maladie du Varroa, les apiculteurs se trouvent dans l’obligation d’utiliser des pesticides ou des produits toxiques qui affectent les abeilles, la production du miel, l’environnement, ainsi que le consommateur.
Les professionnels de ce secteur se désolent de la présence sur le marché de produits chimiques de contrebande, d’origine inconnue, depuis que l’ONSSA a rompu la fourniture aux apiculteurs d’un traitement efficace contre l’acarien Varrao.
L’apiculteur, membre de la coopération » L’île de miel », Noureddine Bouaissi, a déclaré que ce médicament qui devrait être délivré gratuitement selon son étiquette, est vendu sur le marché. » Les professionnels de ce secteur sont dans l’expectative en l’absence de bons produits pour lutter contre ce parasite.
Faut-il utiliser des pesticides d’origine inconnue qui affecteraient gravement les abeilles et le consommateur ou doit-on faire hara-kiri en exposant les ruches à une extermination totale ? » interroge-t-il, avant d’ajouter que les formations reçues par les apiculteurs ne leur permettent pas de lutter contre cette maladie.
Par ailleurs, il déplore le manque de communication entre les professionnels, les responsables et les organisations professionnelles de ce secteur, selon la même source. L’apiculteur Mohamed Aouaa n’a pas manqué de souligner qu’il existe plusieurs sortes de pesticides autorisés ou non autorisés, commercialisés à grande échelle dans les souks hebdomadaires.
Pour rappel, la plupart de ces produits toxiques dont ceux contenant le neonicotinoid, sont interdits dans plusieurs pays à cause du danger qu’ils représentent pour les abeilles et pour l’environnement. Par ailleurs, plusieurs apiculteurs ont déjà abandonné le métier à cause des dégâts causés par ces produits dans les ruches.