vendredi, mars 29, 2024
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Le Maroc s’oriente vers une augmentation rapide de la part des énergies renouvelables

Le Royaume du Maroc s’oriente vers une augmentation rapide de la part des énergies renouvelables




La directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, a indiqué que le Maroc s’oriente vers une augmentation rapide de la part des énergies renouvelables, notant que celle des énergies fossiles conventionnelles ne dépasse actuellement pas les 60%.




Lors d’un symposium numérique organisé par la CDG sur l’impact de la pandémie sur l’industrie énergétique, Benkhadra a fait noter que le ministère de l’Industrie s’emploie à faire évoluer les modes de production au niveau des grandes usines.
Notamment les cimenteries et divers acteurs en les persuadant de choisir de s’appuyer davantage sur le gaz ou d’accélérer l’acquisition d’énergies vertes.
Selon la directrice générale de l’ONHYM, l’enjeu de l’évolution des modes de production dans l’industrie marocaine reste essentiel, étant donné que les pays de l’Union européenne vont bientôt imposer une taxe sur les produits non issus de l’énergie verte.
La difficulté de la transition énergétique au Maroc réside dans le secteur des transports.




Ce dernier se caractérise par la domination de la consommation d’essence, précise Amina Benkhardra, sans parler du faible dynamisme observé au niveau de la demande de voitures électriques.
À cet égard, elle a souligné la nécessité pour ce secteur de s’engager dans les tendances mondiales en passant, de voitures plus consommatrices et plus polluantes, vers des véhicules hybrides au départ et électriques par la suite.
De l’avis de la responsable, la pandémie va accélérer la transformation de la société et des modes de vie vers un développement solidaire, pour réduire les inégalités qui se sont exacerbées en cette circonstance.
Dans ce sens, Benkhadra a souligné « l’importance de la transformation dans le secteur de l’énergie puisqu’elle demeure essentielle pour tout développement économique et social.




Et elle peut être un accélérateur de la croissance du pays grâce aux capacités disponibles au Maroc dans le domaine des énergies renouvelables ».
L’année en cours connaîtra une diminution des émissions de gaz à effet de serre de 8% dans le monde, a encore dit Amina Benkhadra, relevant toutefois que cette baisse reste temporaire et liée à une circonstance particulière, et n’est pas le résultat d’une dynamique ou d’un glissement comme prévu dans l’Accord de Paris sur le changement climatique.
La responsable a in fine indiqué, dans le cadre du symposium numérique auquel d’autres experts ont participé, que les prévisions révèlent que les émissions de gaz à effet de serre reprendront leur chemin naturel après le lancement des plans de relance économique dans le monde.