Événements de Gdim Izik: le Maroc remet 2 ONG à leur place
Événements de Gdim Izik: le Royaume du Maroc remet deux ONG à leur place
Les autorités publiques ont réitéré leur rejet des tentatives de certaines organisations non gouvernementales (ONG) visant à exercer une influence médiatique sur le travail de la justice, en ce qui concerne le dossier des individus condamnés pour les faits criminels survenus dans le camp de Gdim Izik à Lâayoune en 2010.
La Délégation interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH) a indiqué ce vendredi dans un communiqué que les autorités publiques ont pris connaissance de la publication par des organisations non gouvernementales, de deux communiqués conjoints, en date du 05 et 08 novembre 2020, sur le dossier des individus condamnés dans le cadre des événements criminels de Gdim Izik dans la ville de Laâyoune en 2010.
Elle précise que les autorités publiques rejettent de nouveau les tentatives de ces organisations visant à exercer une influence médiatique sur la justice à chaque fois que des affaires spécifiques sont présentées devant les tribunaux nationaux, tout en dénonçant la campagne de propagande lancée par ces organisations contre le Maroc, sous forme d’accusations infondées et les exhortent à respecter les valeurs d’intégrité et de neutralité.
Les dossiers de ces individus impliqués dans les événements du camp Gdim Izik sont soumis à la Cour de Cassation.
Ils sont poursuivis pour avoir commis des actes criminels, barbares et épouvantables à l’encontre des éléments des forces publiques et de la protection civile marocains, et ce conformément à la loi qui exige de faire face à tout acte criminel et garantir ainsi les droits des victimes, a ajouté la même source.
Il s’agit de crimes graves que ces ONG omettent de mentionner tout en tentant de faire passer le criminel pour victime afin de créer la confusion chez l’opinion publique, ce qui représente une violation flagrante de la sacralité de la dignité humaine et remet en question la crédibilité et le rôle joué par ces organisations d’une manière légitime et récurrente.
Les autorités publiques ont indiqué que ces individus sont poursuivis pour les crimes barbares qu’ils ont commis, à savoir l’assassinat sans pitié et avec préméditation de 11 éléments des forces publiques et de la protection civile marocains, tout en mutilant leurs cadavres.
Ce procès, poursuit la source, s’est déroulé conformément aux normes légales en vigueur au niveau international, vu que les accusés ont bénéficié de la défense.
Aussi, des audiences publiques ont eu lieu, des témoins ont été interrogés, des preuves ont été examinées et un service de traduction a été assuré, relève-t-on de même source qui souligne que les familles des accusés, les victimes et des centaines d’experts nationaux et internationaux ont pu suivre le procès.
Le communiqué a également relevé que « contrairement aux allégations sur des actes de torture, les autorités publiques affirment la légalité d’assurer les conditions d’un procès équitable pour les mis en cause selon les normes internationales, et que, pendant la phase d’appel, la cour compétente a immédiatement répondu à la demande de la défense des accusés pour mener une expertise médicale conformément aux normes internationales ». Et en ce qui concerne la situation carcérale des concernés?
Les autorités publiques confirment que ces individus ont été répartis sur les différents établissements pénitentiaires au Maroc suivant plusieurs critères bien reconnus, notamment la durée de la peine, leur état de santé, le suivi des études et la proximité de leurs familles.
Les autorités publiques refusent catégoriquement « l’évaluation politicienne et partiale » faite par certaines organisations de la situation des droits de l’Homme dans les provinces du Sud, en particulier le droit à la liberté d’expression et des rassemblements pacifiques ainsi que la création d’associations et leur exploitation de ce sujet à travers des campagnes médiatiques calomnieuses dans le but de porter atteinte aux acquis réalisés par le Maroc dans le domaine des droits humains.
Ceci tout en dénonçant vigoureusement la tentative de camoufler la brutalité de ces actes criminels en faisant le lien entre les procès et l’exercice des droits de l’Homme dans les province du Sud du Royaume.
En réfutant catégoriquement les allégations « d’interdiction systématique » des rassemblements dans les provinces du Sud du Royaume, les autorités publiques soulignent leur attachement à garantir l’exercice de tous les droits et libertés sur l’ensemble du territoire national.
Ceci sans aucune discrimination ni restrictions et dans le respect total des dispositions juridiques relatives aux rassemblements publics ainsi que dans le cadre de la préservation de la sécurité et de la stabilité.
Elles réitèrent également leur attachement à interagir avec les associations de la société civile conformément à la loi et dans le cadre du respect total des dispositions constitutionnelles relatives à la liberté de création des associations, ajoute le communiqué qui note que la résolution 2548 du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée fin octobre 2020 concernant la question du Sahara, contredit toutes les contre-vérités véhiculées par ces organisations.
Elle salue les efforts déployés par le Royaume du Maroc pour consolider les droits de l’Homme dans ses provinces du sud, en particulier à travers le rôle que jouent les commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à Dakhla et Laâyoune et l’interaction positive du Maroc avec le mécanisme des procédures spéciales du CNDH.
De ce fait, les autorités publiques dénoncent vigoureusement les tentatives répétées et grossières de ces organisations non gouvernementales, en particulier les allégations avancées par Amnesty International dans son communiqué du 22 octobre 2020.
Il vise à exploiter et à politiser toute occasion ou événement que le Maroc entrevoit dans le domaine des droits de l’Homme pour attenter à l’intégrité territoriale du Royaume et proférer des accusations fallacieuses dénuées de tout fondement à l’encontre des autorités publiques, et ce, sans aucune vérification de la véracité et de l’exactitude des faits comme l’exige la méthodologie saine poursuivie par les ONG de défense des droits de l’Homme.
Les autorités publiques, ajoute le communiqué, en soulignant le parachèvement de l’intégrité territoriale à travers la récupération des provinces du Sud depuis plusieurs décennies et l’exercice de leur pleine souveraineté sur ces régions, font observer que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU consacre la prééminence de l’initiative d’autonomie dans les provinces du Sud du Royaume en tant que solution au différend artificiel qui n’a que trop duré.
Elles réitèrent aussi leur engagement dans le processus onusien et leur soutien aux efforts des Nations Unies en vue de parvenir à une solution politique réaliste et pratique basée sur le consensus, dans le cadre du respect total de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc.
Les autorités publiques soulignent en outre que la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces du Sud est indivisible et ne peut faire l’objet d’aucune négociation ni de chantage ou d’exploitation politicienne de la question des droits de l’Homme.