jeudi, mars 28, 2024
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El Guerguerat: les camionneurs marocains et subsahariens ravis de reprendre du service

El Guerguerat: les camionneurs marocains et subsahariens ravis de reprendre du service




Après le rétablissement du trafic routier entre le Maroc et la Mauritanie, les routiers expriment leur soulagement et leur reconnaissance aux FAR qui sont intervenues, suite aux instructions royales, pour sécuriser définitivement cette zone.




Des camions stationnés sur des kilomètres annoncent l’approche d’El Guerguerat. Ce poste frontalier marocain était quasiment fermé à la circulation depuis le 20 octobre.
À 2,5 kilomètres au sud, dans un désert de pierraille traversé d’une route, qui mène au poste douanier mauritanien, des milices armées du Polisario avaient dressé un barrage de fortune pour entraver la circulation commerciale et civile.
«C’étaient des bandits de grand chemin. Ils exigeaient de l’argent pour laisser passer des camions ou des véhicules personnels sous la menace d’armes», confie Adil, camionneur.




Malgré les injonctions répétées des Nations Unies et de son Secrétaire général, Antonio Guterres, au sujet de cette violation flagrante du statut juridique de cette zone, le Polisario avait continué ses provocations.
Le Maroc, intransigeant quant à son intégrité territoriale, se devait alors d’agir. Sur instructions du Chef Suprême des FAR, le roi Mohammed VI, des soldats marocains sont intervenus dans la matinée du vendredi 13 novembre, pour reprendre le contrôle de cette zone tampon.
Un cordon de sécurité a ainsi été mis en place pour sécuriser définitivement le flux routier sur les 3 kilomètres qui séparent les postes douaniers marocain d’El Guerguerat et mauritanien, le PK55.




Désormais, la zone est plus calme que jamais, au grand soulagement des routiers marocains et subsahariens, qui traversent régulièrement cette route.
Surtout que plusieurs d’entre eux se sont retrouvés bloqués dernièrement: «ce tronçon était devenu un calvaire. Dieu merci, nous sentons désormais que nous sommes protégés», raconte Mahmoud, qui sillonne cette route depuis une décennie.
«Nous remercions Sa Majesté et les Forces armées royales qui ont pacifié ce tronçon qui appartient à tous les Africains et [qui est] crucial pour les pays subsahariens», surenchérit Mamadou, camionneur ivoirien.