jeudi, avril 18, 2024
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Les perspectives de la diplomatie marocaine en matière de défense de la marocanité du Sahara

Sahara: la feuille de route de la diplomatie marocaine




Le ministre Nasser Bourita affirme qu’aucune solution ne sera acceptée si elle ne consacre pas la souveraineté du Maroc sur son Sahara, l’adoption du plan d’autonomie et la participation de toutes les parties, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007.




Lors d’une réunion de la commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants, le ministre Nasser Bourita a fait un long exposé sur le bilan et les perspectives de la diplomatie marocaine en matière de défense de la marocanité du Sahara.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que Bourita a indiqué que la question de l’intégrité territoriale demeurait la priorité des priorités.
Ainsi, souligne-t-il, le Maroc n’acceptera aucune solution politique définitive ne répondant pas aux quatre critères essentiels suivants: la souveraineté totale du Maroc sur son Sahara, l’initiative d’autonomie comme seule solution à ce conflit artificiel et la participation de toutes les parties.




Ceci pour la recherche d’une solution et le respect total des principes et des critères adoptés par le Conseil de sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007. En définitive, poursuit le ministre, la solution ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le consensus.
Du coup, précise-t-il, le Maroc refuse toute solution dépassée que le secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité avaient, d’ailleurs, enterrée depuis plus de 20 ans à cause de son inapplicabilité.
Laquelle solution, poursuit le ministre, avait été préconisée par la partie adverse et ne visait qu’à détourner le processus politique actuel des critères de référence adoptés par le Conseil de sécurité.




D’ailleurs, ajoute-t-il, le Conseil de sécurité a réitéré ces mêmes paramètres dans sa résolution 2548 du 30 octobre 2020 en évoquant la solution consensuelle et en citant nommément les parties prenantes dans ce dossier.
La résolution a évoqué à cinq reprises l’Algérie, précise Bourita, alors que ce pays n’avait pas été cité dans les résolutions antérieures à l’année 2016. Autant dire, souligne le ministre des Affaires étrangères, que l’adhésion de l’Algérie est nécessaire tout au long du processus.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que le ministre Bourita a indiqué que la résolution précitée avait consolidé les acquis du Maroc en donnant la priorité à l’initiative d’autonomie et en rappelant la nécessité de recenser les habitants des camps de Tindouf en Algérie.




Mais également le respect du cessez-le-feu par le Polisario. En parallèle, ajoute Bourita, la dynamique autour de la marocanité du Sahara a permis le retrait de la reconnaissance de la république fantoche par le Salvador et la Bolivie.
Sans oublier, poursuit le ministre, que 11 pays des Caraïbes, qui soutenaient les ennemis de notre intégrité territoriale, ont revu leur position sur le Sahara, portant ainsi à 164 les pays qui ne reconnaissent pas la république fictive.
La marocanité du Sahara a été fortement consolidée et les villes de Dakhla et de Laâyoune sont devenues des pôles diplomatiques, avec l’ouverture des consulats de 16 pays africains et arabe, conclut le ministre Bourita.