samedi, avril 20, 2024
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Le Maroc vise la 1ère place mondiale de production d’hydrogène vert

Le Maroc vise la première place mondiale de production d’hydrogène vert




Être le premier producteur et exportateur d’hydrogène vert mondial à l’horizon 2030, c’est la nouvelle ambition du Maroc. Les autorités ont dévoilé leur intention avec des arguments soutenus lors de la première édition du Sommet mondial sur le power to x, à l’initiative de l’Iresen et l’UM6P.




À l’entame de ce Sommet sous forme virtuelle, le directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen), Badr Ikken a indiqué que «l’ambition du Maroc est non seulement de devenir un hub industriel régional dans l’hydrogène vert, mais également un hub technologique dans ce domaine».
Une idée soutenue par son successeur et co-organisateur de l’événement, Hicham El Habti, président de l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P). Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique social et environnemental (CESE), a abondé dans le même sens.




Il a souligné que «le terme de champion n’est pas du tout abusif parce qu’il s’agit clairement pour le pays de passer de la logique de consommateur dépendant et soucieux de sa sécurité d’approvisionnement à celle d’un acteur important de la transition énergétique».
En plus d’être l’un des cinq pays ayant le plus fort potentiel de production et d’exportation de molécules vertes, de méthanol, d’hydrogène et d’ammoniac, le Royaume du Maroc a l’avantage d’avoir une situation géostratégique qui est enviable entre l’Europe et l’Afrique, sans oublier toute la grande base industrielle solide dont il dispose.




C’est ce qu’a souligné Moulay Hafid Elalamy, ministre du Commerce, de l’industrie et de l’économie verte et numérique. De plus, les deux études conduites sur le thème du PtX «ont montré que le Maroc pourrait capter au minimum 4% du marché mondial de l’hydrogène vert d’ici 2030», a rappelé Aziz Rabbah, le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement.
Quid de la gouvernance ? La Commission nationale «est engagée sur plusieurs chantiers, dont l’élaboration d’un atlas national de l’hydrogène, la mise en place du cadre réglementaire, le renforcement de la formation et de la recherche et le lancement des projets pilotes», a souligné M. Rabbah.