vendredi, avril 26, 2024
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Melilla condamnée à coopérer avec le Maroc

Melilla condamnée à coopérer avec le Royaume du Maroc




Melilla n’a pas d’autre choix que de préserver ses relations économiques et commerciales avec le Maroc. C’est du moins ce qu’affirment des spécialistes qui ont nourri des réflexions sur le modèle économique que cette ville espagnole devrait adopter.




Le modèle économique de la ville a fait l’objet de débat à une rencontre intitulée «Plan stratégique Melilla 2029» à laquelle ont participé des chercheurs universitaires, des patrons d’entreprises et les autorités publiques de l’enclave.
Ensemble, ils ont débattu de l’intégration de l’espace douanier européen et de ses conséquences sur les relations de voisinage avec le Royaume du Maroc.
Cette intégration présente aussi bien des avantages que des inconvénients pour l’enclave. Comme inconvénients, on peut citer entre autres la perte du statut fiscal spécial dont le préside bénéficie, tout comme Sebta; la perte de l’«autonomie fiscale», etc.
«Si l’ambition des autorités marocaines est de développer cette région orientale, tout changement du statut douanier de l’enclave serait une source de tension avec les autorités marocaines».




C’est ce qu’a commenté Maria Dolores Rodriguez Mejias, une consultante auprès des Îles Canaries chargée des entreprises exportatrices.
D’autres intervenants ont souligné l’urgence de rouvrir la douane commerciale, car cette mesure serait plus judicieuse qu’une adhésion à l’espace douanier européen.
Les experts sont persuadés que le prochain terminal portuaire Nador-West Med connaîtra du succès et que la ville de Melilla est bien incapable de faire face à ce nouveau mastodonte. Forts de tous ces constats, ils prônent un modèle économique qui soit basé sur l’attrait des entreprises dédiées au secteur de la technologie et du numérique.
Tous les intervenants s’accordent à reconnaître qu’il est important que l’enclave occupée de Melilla préserve les relations économiques et commerciales avec le Royaume du Maroc.