Née d’un père marocain et d’une mère algérienne, Rachida Dati rêve d'un Grand Maghreb Uni
Née d’un père marocain et d’une mère algérienne, Rachida Dati rêve d’un Grand Maghreb Uni
Née d’un père marocain et d’une mère algérienne, l’ancienne Garde des Sceaux et maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, interviewée par Jeune Afrique, pense que les rapports entre le Maroc et l’Algérie sont impérissables.
Réélue pour la troisième fois maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, est une figure exceptionnelle de l’échiquier politique français. Interviewée par Jeune Afrique, l’ancienne Garde des Sceaux a évoqué son parcours et a déclaré que son parcours politique est loin d’être achevé puisqu’elle envisage de se positionner comme candidate à la présidentielle de 2022.
Elle est également revenue sur ses origines, notamment la relation entre le Maroc et l’Algérie. Parlant de son attachement naturel à la France dans son livre « La confection du pouvoir », publié au début de la campagne des municipales à Paris.
Mme Dati laisse également transparaître son affection pour le Maghreb, en insistant sur les atouts dont disposent les deux pays qu’elle tient en partage. Revenant sur les relations tendues entre le Maroc et l’Algérie, elle a indiqué que « ces deux pays se connaissent bien.
Je suis convaincue que le Maroc ne tournera jamais le dos à l’Algérie et l’Algérie ne tournera jamais le dos au Maroc », a-t-elle déclaré, soulignant que son plus grand désir est de voir le Maroc et l’Algérie concrétiser « un rêve tant attendu par les Africains, le Grand Maghreb Uni, qui serait une vraie puissance face à l’Union européenne ».
Revenant à la France, de l’avis de l’interviewée, les inégalités et les crises s’amplifient dans ce pays et laissent croire que la communauté de destin que prône la France n’existe plus. Et pourtant, c’est cette communauté de destin, qui lui a permis de gravir les échelons, à travers l’école et le travail.
Cependant, ces deux institutions se dégradent. « Les Français n’ont plus de perspectives », et « tout cela alimente des dérives comme la délinquance ou la radicalisation », a-t-elle déploré, soulignant que la gauche a une grande responsabilité dans la dislocation engendrée par la situation et ayant conduit à des attaques récentes.