30 millions de dollars pour améliorer le réseau routier de la région Fès-Meknès
SFI: la région Fès-Meknès mobilise un financement de 30 millions de dollars pour améliorer son réseau routier
Le président du Conseil de la région Fès-Meknès, Mohand Laensar, a présidé, jeudi à Fès, une cérémonie de signature d’un accord de financement de 30 millions de dollars US avec la Société financière internationale (SFI), pour développer les infrastructures routières de la région et freiner la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus.
Un montant de dix millions de dollars sera dédié au financement des opérations liées à la gestion de la pandémie de la Covid-19, notamment l’équipement des bureaux municipaux d’hygiène au niveau des préfectures et au niveau des provinces de la Région, dans le cadre des conventions spéciales, indique la Région dans un communiqué qui a été publié au terme de cette cérémonie.
Vingt millions de dollars US seront ainsi affectés au financement des projets routiers et au financement des ouvrages d’art dans le cadre du programme relatif à la réduction des disparités territoriales et sociales dans le monde rural pour les années 2020-2022, précise la même source.
Dans une déclaration à la presse, le directeur de SFI pour le Royaume du Maroc, la Tunisie et l’Algérie, Xavier Reille, s’est félicité de la signature de cette convention de partenariat, soulignant que la région Fès-Meknès s’est distinguée dans sa lutte contre la pandémie de la Covid-19.
Rappelant l’importance de la signature de cette convention et d’un accord technique conséquent pour aider la région à financer son programme de route rurale et l’aider dans sa réponse sanitaire contre la Covid-19, Reille a fait remarquer qu’il s’agit du 2ème prêt octroyé par SFI à une région sans garantie de l’État. Laensar a qualifié de « pas essentielle » la signature de cet accord de financement.
Il a rappelé que l’accord conclu avec SFI concerne deux opérations, à savoir les routes dans le monde rural, à travers la lutte contre le désenclavement et les disparités, et les équipements au profit des préfectures et provinces pour la lutte contre la Covid-19.
Il s’agit du premier prêt conclu avec une institution internationale sans garanties de l’État, a-t-il dit, ajoutant que « cela veut dire que les bailleurs de fonds étrangers ont confiance en les collectivités territoriales sans le recours à des garanties ». « Ce prêt donnera l’occasion à d’autres institutions de financement pour s’engager avec nous dans le programme de développement régional », a estimé le président du conseil régional.