vendredi, novembre 22, 2024
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L’Espagne a commencé l’expulsion des immigrants illégaux marocains

L’Espagne a commencé l’expulsion des immigrants illégaux marocains




Les autorités espagnoles ont démarré l’expulsion des centaines d’immigrants illégaux marocains, suite aux négociations avec le Maroc. Cela se passe au moment où les deux pays sont encore en pourparlers avancés, en attente de conclusion avec le sommet maroco-espagnol, initialement prévu pour le 17 décembre, mais reporté à février 2021.




Ainsi, le ministre espagnol de l’intérieur a procédé à l’organisation du retour de 20 migrants illégaux marocains par voie aérienne vers Laâyoune, souhaitant que l’objectif de doubler les vols avec plus de 50 immigrants par semaine. Avec l’augmentation des immigrants aux îles Canaries dont le nombre est « 10 fois plus élevé que l’année dernière », et constitué des hommes adultes, mais aussi des mineurs, le ministre espagnol de l’intérieur s’est rendu à Rabat le 20 novembre dernier, pour trouver des issues favorables à la situation.




Près de 7 000 immigrants aux îles Canaries dont la plupart sont des Marocains et ne remplissant pas les conditions nécessaires pour rentrer dans le système d’accueil, mettaient leur espoir dans les résultats du sommet maroco-espagnol. Mais celui-ci, prévu pour cette semaine, est reporté au mois de février 2021. Par ailleurs, l’UE accompagne le Maroc depuis 2018, dans la lutte contre la migration illégale, avec une aide financière et technique, qui se justifie par une « responsabilité partagée entre les partenaires confrontés à des défis et menaces communs ».




Cependant, Reuters souligne que le Maroc a rejeté une demande de l’Union européenne d’accueillir des ressortissants tiers qui entrent en Europe via le Royaume, car le Royaume du Maroc réadmet chaque année, en moyenne 15 000 de ses propres citoyens renvoyés chez eux par l’Union Européenne, a déclaré mardi, le Wali-Directeur de la Migration et de la Surveillance des Frontières au Ministère de l’Intérieur, Khalid Zerouali, soulignant que, cette année, le Royaume du Maroc a empêché 32 000 personnes de traverser le détroit de Gibraltar.