Dakhla: un grand potentiel de développement dans l’immobilier
Dakhla: un grand potentiel de développement dans l’immobilier
Les villes situées dans les régions du Sud laissent entrevoir un grand potentiel de développement dans tous les secteurs d’activité économique, notamment dans l’immobilier. Parmi ces villes, Dakhla pourrait devenir la prochaine destination privilégiée des investisseurs privés.
À Dakhla, «une forte demande est exprimée pour les logements», a indiqué Hicham Essghir, le directeur général du groupe immobilier Aakar Chark, qui s’est installé en doublant les modèles qu’il a mis en place à Oujda, Fès et autres. Ainsi, un besoin de 10 000 logements est à satisfaire dans cette ville dans les deux prochaines années.
En plus, le groupe envisage la construction de deux hôtels et une clinique privée, tout en allant vers d’autres villes, à commencer par Laâyoune. Toutefois, la situation du secteur immobilier dans ces lieux diffère de celle des principales villes du pays. Ainsi, les terrains, pour la plupart, sont du domaine privé de l’État.
Ils ne sont pas immatriculés à la conservation foncière. Et c’est justement là où le problème se pose. Car, «les habitants ont toujours eu un système de tribus, avec des chefs de tribus… Donc vivent en communauté séparée les uns des autres et dans des maisons individuelles.
Il est difficile, voire inconcevable pour eux de résider dans un immeuble, en copropriété», a expliqué un promoteur. Quand il s’agit de logements construits par des tiers, 85% des unités construites relèvent des opérations économiques et sociales. Dans ce sens, Al Omrane a joué d’importants rôles dans l’éradication des bidonvilles, la réhabilitation des villes et territoires.
Pour rappel, le holding avait dégagé une enveloppe de 5,2 milliards de DH dont 4,1 comme participation de l’État pour la période 2008-2015. Ce programme concernait la réalisation de 87 380 unités de logements destinés aux résidents dans les camps et les bidonvilles.
Toutefois, pour les réalisations à venir, il importe «d’établir une politique urbaine adaptée à la région, à ses habitants et au potentiel de croissance qu’elle recèle», a martelé Taoufik Kamil, président de la FNPI. Il faut noter que la FNPI, effectuera prochainement une visite de prospection dans ces villes, afin d’établir un diagnostic de la situation du marché et déceler les opportunités d’investissement.