Nasser Zefzafi: l’administration pénitentiaire rectifie des allégations sur son état de santé
Nasser Zefzafi: l’administration de la prison locale Tanger 2 rectifie des allégations sur son état de santé
Des allégations véhiculées dans certains sites électroniques, au sujet de l’état de santé du prisonnier Nasser Zefzafi, détenu à la Prison locale Tanger 2, sont « sans fondement », indique l’administration de cet établissement pénitentiaire, qui le désigne, conformément à la législation, uniquement par ses initiales.
Dans une mise au point suite à des allégations relayées par certains sites électroniques sur l’état de santé de Nasser Zefzafi, détenu dans cette prison suite aux évènements qui ont eu lieu à Al Hoceïma, après la publication d’une tribune signée de la sœur d’un détenu, lui aussi en lien avec ces évènements, l’administration de la Prison locale Tanger 2 a publié une mise au point. Dans ce communiqué, l’administration pénitentiaire apporte des précisions.
« Les allégations contenues dans ces articles » selon lesquelles « le détenu concerné souffre d’une forte allergie depuis un certain temps, le forçant à prendre à plusieurs reprises des médicaments contre l’asthme et d’autres médicaments pour traiter l’allergie que le médecin lui a prescrits, sont sans fondement ».
« Ni l’intéressé ni aucun de ses collègues n’ont informé le médecin de l’établissement ou l’infirmier qui était de permanence jeudi soir le 31 décembre 2020, qu’il souffrait de problèmes respiratoires ou qu’il a demandé à prendre des médicaments pour traiter l’allergie », poursuit l’administration pénitentiaire. « Le prisonnier (N.Z) s’est présenté devant le personnel médical de l’établissement, le 1er janvier 2021 », explique l’administration de la prison locale Tanger 2.
Ceci pour indiquer qu' »il ressentait une douleur au niveau de la gorge » due, selon lui, à « son allergie », tout en précisant « qu’un médicament approprié lui a été prescrit et remis sur le champ ».
Par ailleurs, l’administration de l’établissement pénitentiaire dénonce, dans sa mise au point, « les agissements de certaines parties qui ne cessent de fomenter des faits infondés pour des considérations qui n’ont rien avoir avec la réalité des prisonniers au sein de l’établissement », et affirme que ces mêmes « parties tâchent d’entamer la nouvelle année avec une tentative désespérée pour attirer l’attention sur le dossier de ces prisonniers, allant même jusqu’à véhiculer des contre-vérités et des mensonges montés de toutes pièces ».