Reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et l'Algérie: Pétition de chercheurs arabes
Près de 100 chercheurs arabes signent une pétition en faveur de la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie
L’Algérie et le Maroc devraient ouvrir un nouveau chapitre dans leurs relations bilatérales et mettre fin à l’escalade des tensions. Afin de donner une chance au Maghreb arabe de sortir du chaos, une centaine d’intellectuels ont appelé les deux pays à travailler ensemble pour résoudre leurs différends.
À l’initiative du chercheur libanais Faissal Jelloul et de l’ancien ministre tunisien Fathi Belhaj, près de 100 chercheurs du monde arabe ont signé une pétition en faveur de la reprise des relations diplomatiques entre les deux frères rivaux.
Un événement qui se répercutera de manière positive sur les populations de la région.
Le Maroc et l’Algérie doivent se concerter pour mettre un terme à un sempiternel conflit qui plonge la région dans un marasme géopolitique, et qui profite aux grandes puissances étrangères.
« L’intervention extérieure pourrait ouvrir de larges portes aux puissances étrangères, en renforçant leur influence et leur force et en développant leurs intérêts », rappelle la pétition.
Les deux nations ont été appelées à chercher des scénarios réalistes en dehors des campagnes médiatiques, en adoptant la notion de « l’abandon du préjudice nécessaire » dans la résolution de leur conflit.
Plusieurs problèmes sont encore en suspens au Maghreb et devraient représenter la priorité des dirigeants du Royaume du Maroc et ceux de l’Algérie.
Le manifeste a par ailleurs fait état de la question palestinienne, en exhortant les États membres à « publier un document d’honneur pour considérer le droit palestinien comme un lieu sacré qui ne sera pas abandonné et ne sera pas compromis ».
« La stabilité dans la région du Grand Maghreb est tributaire du règlement du conflit maroco-algérien.
Des mesures immédiates sont par conséquent nécessaires pour rétablir la confiance entre les deux pays et leur permettre de se rassurer vis-à-vis des politiques internes et des relations extérieures de chacun », a conclu le document.