jeudi, mars 28, 2024
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Consulat des États-Unis à Dakhla: « un signal fort au reste du monde »

Consulat des États-Unis à Dakhla: « un signal fort au reste du monde »




En se rendant dimanche au Sahara marocain où elle a visité les locaux du futur consulat général des États-Unis à Dakhla, la délégation américaine de haut niveau, menée par le Sous-secrétaire d’Etat en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, signe « le passage à l’acte » de l’administration américaine et envoie « un signal fort au reste du monde ». Une position qui contraste avec « l’inertie et la lenteur de l’Union Européenne », a affirmé, dimanche, le géopolitologue français Aymeric Chauprade.




Ce dimanche, une délégation américaine de haut niveau, menée par le Sous-secrétaire d’Etat en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, a visité les locaux de ce qui sera bientôt le consulat général des Etats-Unis à Dakhla, dans le Sahara marocain.
« Un mois jour pour jour après la décision du président Trump de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara, les Américains passent à l’acte. Cette volonté d’avancer vite est manifeste et elle est un signal d’autant plus fort envoyé au reste du monde. Nul doute que le nouveau président américain s’inscrira dans la continuité de ces actes forts », a souligné l’expert en géopolitique dans une déclaration à la MAP.




« Il faut rappeler qu’avec cette ouverture prochaine d’une représentation consulaire, les États-Unis emboîtent le pas à de nombreux pays africains, et arabes et même des Caraïbes, comme Haïti », a tenu à relever Aymeric Chauprade, soulignant que cette représentation portera le nombre de Consulats ouverts dans les provinces du Sud du Maroc à 20 en une année : 10 à Laâyoune et 10 à Dakhla.
« Au-delà de l’acte politique, le choix des Américains est également intelligent sur le plan économique. Le Maroc est, en effet, une véritable puissance africaine sur le plan économique, et projette ses intérêts économiques dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne.




Les provinces sahariennes du Royaume du Maroc font justement ce lien », a ajouté le géopolitologue français Aymeric Chauprade.
«À cette capacité américaine à faire avancer l’Histoire avec volontarisme et célérité, il faut opposer l’inertie et la lenteur d’une Union européenne qui assiste, impuissante et divisée, aux transformations géopolitiques mondiales », a fait observer l’expert en géopolitique pour qui « il est urgent que la France et d’autres puissances européennes intéressées par la Méditerranée sortent de l’immobilisme et reconnaissent aussi clairement la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara ».