République centrafricaine: un Casque bleu marocain tué lors d’une attaque contre la MINUSCA
République centrafricaine: un Casque bleu marocain tué lors d’une attaque contre la MINUSCA
Deux soldats de la paix, un Marocain et un Gabonais, ont été tués près de Bangassou, dans la préfecture sud du Mbomou, à la suite d’une embuscade ayant visé leur convoi «par des éléments des groupes armés coalisés», a annoncé l’ONU.
Les deux morts faisaient partie des Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en République centrafricaine (RCA), Mankeur Ndiaye a «fermement condamné» cette attaque, qu’il a qualifiée de «lâche». Le responsable, qui dirige aussi la MINUSCA, a présenté ses «condoléances émues aux familles endeuillées, aux contingents gabonais et marocain ainsi qu’à leurs gouvernements».
Par ailleurs, il a souligné que la mission «travaillera avec les autorités centrafricaines pour que les auteurs et les complices de ces crimes de guerre soient arrêtés et répondent de leurs actes devant la justice». La plateforme d’information de l’ONU rappelle que depuis le 19 décembre 2020, «la RCA est le théâtre d’attaques répétées commises par des groupes armés qui remettent en cause l’autorité du gouvernement centrafricain et la tenue des élections». La semaine dernière, un soldat de la paix rwandais et un autre burundais ont également trouvé la mort.
Cet événement tragique a eu lieu au cours de «deux attaques directes contre la mission onusienne». «La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine a payé un lourd tribut avec sept casques bleus tombés au service de la paix, depuis le lancement des attaques coordonnées et simultanées par les anti-Balaka, le 3R, le MPC et l’UPC, alliés à l’ancien président François Bozizé», a déploré Mankeur Ndiaye, soulignant que la mission «reste engagée à poursuivre son mandat de protection des populations civiles et de sécurisation des élections».