Maroc-Israël: El Othmani renouvelle le soutien ferme aux palestiniens
Maroc-Israël: El Othmani calme l’esprit de ses troupes en renouvelant le soutien ferme aux palestiniens
Devant le Conseil national du PJD, Saâd-Eddine El Othmani a adopté ce samedi 23 janvier un ton conciliant envers une partie des jeunes de son parti qui s’opposent au rétablissement des liens entre le Royaume du Maroc et Israël.
Afin de calmer les esprits, El Othmani a consacré une longue partie de son discours d’ouverture à ce sujet, exprimant à plusieurs reprises le soutien « ferme et inconditionnel » du PJD au peuple palestinien » jusqu’à « la création de l’Etat de Palestine avec Jérusalem comme capitale et la jouissance de ses droits pleins et souverains ».
Le secrétaire général du PJD a également dénoncé « l’occupant israélien » qui continue à « violer les droits des Palestiniens et à judaïser leurs terres. El Othmani a surtout dénoncé ceux qui misaient sur « la division du parti ».
Mais aussi les détracteurs qui cherchaient « une faille » entre le parti et la monarchie sur la question palestinienne. Selon lui, c’est un échec sur les deux plans pour ces opposants.
« Nous continuerons à rester derrière le roi pour la défense du Sahara, du territoire et de la patrie », a affirmé El Othmani tout en reconnaissant que « l’exercice du pouvoir est jonché d’obstacles ». « Il n’y aura pas de contradiction, nous sommes et resterons fidèles à Sa Majesté le roi et à la patrie, comme nous resterons fidèles à l’union du parti », a poursuivi le chef du gouvernement.
À propos de l’action gouvernementale à quelques mois seulement de la fin de son mandat, El Othmani a qualifié de « positif » le bilan de l’Exécutif dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’économie.
Il a évoqué les prochaines élections, estimant que les lois électorales en cours de préparation doivent aider à consolider la démocratie. El Othmani a réitéré l’opposition du PJD à l’adoption du nouveau quotient électoral basé sur le nombre d’inscrits. « Ce quotient est contraire à la Constitution et à la démocratie », a-t-il martelé.