mardi, avril 23, 2024
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Zoo de Paris: arrivé du Maroc, Volcan perpétue l’espèce du lion de l’Atlas

Zoo de Paris: arrivé du Maroc, Volcan perpétue l’espèce du lion de l’Atlas




Désormais, il est interdit d’exploiter les animaux sauvages dans les cirques et les parcs aquatiques, en vertu de la nouvelle loi votée cette semaine à Paris sur le bien-être animal. Cependant, ne sont pas concernés, les zoos, ces musées vivants de la biodiversité animale, comme le parc zoologique de Paris qui loge un animal disparu à l’état sauvage. C’est le cas de Volcan, le lion de 8 ans arrivé du Maroc, il y a à peine trois mois.




Alexis Lécu, l’un des trois vétérinaires du parc zoologique de Paris interviewé par RFI, explique que les lions sont des animaux sociables, précisant que Volcan et les deux femelles, Bunny et Savannah, sont des lions de l’Atlas qui vivaient au Maroc, en Algérie et en Tunisie et qui n’existent plus à l’état sauvage depuis le milieu du XXe siècle. Le lion de l’Atlas est une sous-espèce de lion, même si cette notion n’est pas unanimement partagée au sein de la communauté scientifique.




« Les animaux que vous voyez là, en France ou à Rabat, sont extrêmement proches de ce qu’a été le lion de l’Atlas… Donc ça vaut encore le coup de sauvegarder cette diversité génétique », a indiqué M. Lécu, qui fait observer que c’est également à ça que servent les zoos, et c’est pourquoi ils ne sont pas concernés par la nouvelle loi votée le 29 janvier en France sur le bien-être des animaux. Volcan s’est déjà accouplé avec Bunny quelques jours après leur premier contact, il ne reste que l’échographie.




Ceci pour confirmer la bonne nouvelle qui permettra de perpétuer l’espèce, se réjouit le vétérinaire et directeur scientifique du parc zoologique de Paris. « On a envie que les générations futures ne voient pas ça sur des livres ou sur des tablettes, mais qu’elles les voient en vrai… On maintiendra une diversité génétique suffisamment bonne pour que ces animaux, ou plutôt leurs descendants puissent retourner dans le milieu naturel. Ce serait l’idéal ! », a souhaité le vétérinaires du parc zoologique de Paris.