jeudi, avril 25, 2024
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Agadir: 6 ans de prison pour avoir incendié un véhicule de police

Agadir: il écope de six ans de prison pour avoir incendié un véhicule de police




La Cour d’appel d’Agadir a condamné un individu à six ans de prison ferme pour avoir incendié un véhicule de police. Durant le procès, une controverse a éclaté sur l’état de santé mentale de l’accusé. La Cour s’est ainsi appuyée sur une expertise psychiatrique pour rendre son verdict.




La Chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel d’Agadir a condamné, lundi dernier, à six ans de prison ferme un individu accusé d’avoir incendié une voiture de police.

Le quotidien arabophone Assabah rapporte, dans son édition du mardi 23 février, que le procès a été marqué par une controverse quant à l’état de santé mentale de l’accusé.

Ce dernier avait, en juillet dernier, utilisé de l’essence et de vieux journaux pour mettre le feu à une voiture de police ui était stationnée au niveau d’un arrondissement de la région d’Anza, à Agadir.




Depuis, des informations indiquant que le mis en cause souffrait de troubles mentaux et était irresponsable pénalement se sont répandues.

Le tribunal s’est d’ailleurs basé sur une expertise psychiatrique avant de délibérer et de prononcer la sentence. À noter que la première audience du procès a eu lieu en novembre 2020.

Après le verdict, les juges ont informé l’accusé de son droit d’interjeter appel dans un délai de dix jours à partir de la date du jugement. Le quotidien Assabah rapporte que les faits remontent au mois de juillet. L’accusé avait arrosé la voiture de police avec un produit inflammable.




Il a glissé des journaux sous le véhicule avant d’y mettre le feu et de prendre la fuite. Heureusement, des éléments de la police étaient accourus pour éteindre le feu qui n’a causé que de légers dégâts au véhicule.

Les investigations ont été immédiatement diligentées pour déterminer l’identité de l’homme qui avait commis cet acte criminel.

Les enquêteurs ont eu recours aux témoins et aux caméras de surveillance installées dans les magasins avoisinants et sur la voie publique, ce qui leur a permis d’identifier le mis en cause et de l’arrêter quelques heures après son forfait.