vendredi, novembre 22, 2024
Faits divers

(Vidéo) 2 détenus sahraouis témoignent de l’horreur au bagne de Dhaibia, à Tindouf

(Vidéo) Deux détenus sahraouis témoignent de l’horreur au bagne de Dhaibia, à Tindouf




Le sinistre bagne du groupe séparatiste armé Polisario refait parler de lui à travers une vidéo qui a fuité, dans laquelle deux détenus racontent leur calvaire. Scandaleux!




Le décor est très sombre et lugubre; les mines de morts vivants déterrés; les témoignages poignants et hérissent les poils…

Une vidéo qui a fuité du sinistre bagne «Dhaibia» à Tindouf vient à nouveau révéler au grand jour les exactions des droits de l’homme commises par le groupe séparatiste armé Polisario sur le sol algérien.

Ce jeune témoigne qu’il s’est fait enlever avant de se retrouver embastillé dans un conteneur. Ses complications de santé dues à une intervention chirurgicale sur les poumons ont laissé de marbre ses bourreaux qui lui ont réservé les pires sévices.

Il raconte que sa mère est venue plaider sa cause au prétendu Procurer qui lui a lancé: « peu importe s’il crève! ».




Comme celui-ci, des dizaines de jeunes sahraouis sont détenus dans ce mouroir sans le moindre début de preuves sur les crimes dont ils sont accusés par les dirigeants du Polisario, comme le rapporte un deuxième détenu dans son témoignage face caméra.

« Nous sommes violés dans nos corps et nos droits. Nous sommes parqués dans des conteneurs.

Il y a ici des mineurs, des handicapés, des malades qui sont innocents », souligne-t-il, en dénonçant le supposé « système judiciaire » des camps.

« Des fils de dirigeants poursuivis pour des affaires de viols sont détenus à peine quelque jours pour les protéger des familles de leurs victimes. Ils sont rapidement relâchés alors que les innocents sont oubliés ici », précise-t-il.




Les deux détenus en appellent à l’intervention des organisations humanitaires internationales, mais aussi marocaines, pour les sortir de ce mouroir qui se trouve sur le sol algérien.

Le centre de détention de Dhaibia traîne une sinistre réputation. En 2018, un détenu y avait trouvé la mort des suites de la torture alors que le Polisario a cherché à maquiller ce meurtre en suicide.

En 2014 déjà, un ancien détenu avait posté une vidéo où il relatait les horreurs qu’il a subies lors de son séjour dans cette prison, où les conditions d’incarcération ne répondent pas aux droits les plus élémentaires.

Depuis tout ce temps, l’Algérie cautionne sur son territoire ces violations massives des droits de l’homme, qui ne peuvent plus être passées sous silence.