vendredi, mars 29, 2024
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Sahara: Après la «guerre», le Polisario et l’Algérie avancent «un nouvel accord de cessez-le-feu»

Sahara : Après la «guerre», le Polisario et l’Algérie avancent «un nouvel accord de cessez-le-feu»




Après des mois de publication de communiqués célébrant des «victoires imaginaires» sur les Forces armées royales, le Polisario vient de changer son fusil d’épaule. Un de ses bras médiatique avance que le Front se prépare à conclure «un nouvel accord de cessez-le-feu» avec le royaume. Une question qui sera même au «menu de la réunion du 9 mars du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine», indique le site Sumoudsh. La Télévision algérienne publique a également relayé cette surprenante information.




En effet, le programme du CPS a inscrit sur son ordre du jour de mardi prochain une rencontre au niveau des chefs d’Etat à l’initiative du Kenya, qui assure la présidence tournante durant ce mois, consacrée à une «discussion sur la paix durable en Afrique, sur le changement climatique et ses effets sur la paix et la sécurité sur le continent, et le suivi de la mise en œuvre du paragraphe 15 de la décision visant à «Faire taire les armes» du 14e sommet extraordinaire de l’UA de décembre, lit-on dans le document du CPS. Il est lieu de constater que la question du Sahara occidental n’est pas explicitement mentionnée au menu de la réunion de l’instance africaine.




Sans oublier que le Maroc a toujours insisté sur le leadership des Nations unies dans le processus du règlement de ce dossier du Sahara. Et même lorsque Rabat a accepté la création de la «troïka africaine», lors du sommet de juillet 2018 en Mauritanie, c’était selon ses conditions dont la principale était la mise à l’écart du CPS de l’examen du différend régional. En conséquence, il est difficile de se convaincre que le royaume a subitement mis sous le boisseau toutes ces exigences pour négocier avec le Polisario, et de surcroît au sein du CPS, les modalités d’un nouvel accord de cessez-le-feu. Pour rappel, celui du 26 septembre 1991 a était conclu sous l’égide des Nations unies.