vendredi, avril 26, 2024
PolitiqueReligionSociété

Paris: Manifestation contre les lois islamophobes

Manifestation contre les lois islamophobes à Paris




À l’appel de plusieurs organisations et de la société civile, un rassemblement a été organisé ce dimanche sur la place de la République à Paris, pour « alerter l’opinion nationale et internationale contre la loi « séparatisme » et les pratiques islamophobes qu’il va renforcer.




Bien qu’il soit désormais appelé projet de loi « confortant le respect des principes de la République », rien n’a changé quant à l’esprit du texte de loi qui prône « le travail, l’éducation, la vie associative, l’organisation et la pratique du culte.

Cette loi va restreindre la capacité d’agir des personnes qui sont musulmanes dans tous les aspects de leur vie sociale », indique la coordination. Pour les associations antiracistes, ce projet de loi qui permettra par ailleurs de « lutter contre la haine en ligne » constituera un frein pour leurs activités.




«Tandis que les populations musulmanes pourront impunément faire l’objet d’une couverture médiatique injurieuse », sans oublier le renforcement du contrôle des associations cultuelles et du contrôle des lieux de culte.

Suite au défilé devant le Trocadéro et devant le Sénat, les manifestants alertent l’opinion internationale sur la place de la République, en plus des soutiens déjà reçus de certaines personnalités, principalement britanniques. Pour rappel, le choix du dimanche 14 mars 2021 est symbolique, car le 15 mars 2021 représente une deuxième commémoration.




Celle du jour où « un suprémaciste membre bienfaiteur de Générations identitaire, inspiré de thèses islamophobes françaises comme celle du ‘grand remplacement’ a assassiné 51 musulmans à Christchurch en Nouvelle-Zélande ».

Depuis lors, le 15 mars est devenu la Journée mondiale contre l’islamophobie. Ainsi, le choix de ce jour pour le rassemblement est symbolique et vient rappeler que « l’extension du domaine de la neutralité religieuse que la loi prévoit va accroître le chômage et la précarité, détruire des pans entiers du secteur associatif et vider de sa substance le principe même de liberté associative », ont souligné les organisateurs.