Confronté à une pénurie de vaccins, le Maroc se tourne vers la Chine
Confronté à une pénurie des premières doses de vaccins, le Maroc se tourne vers la Chine
Le Maroc fait face à une pénurie des premières doses des vaccins chinois et britannique Sinopharm et AstraZeneca. Le royaume négocie avec la Chine pour s’en approvisionner le plus rapidement possible.
La campagne de vaccination connaît un coup de frein. Depuis quelques jours, il n’est plus possible pour les agents de faire la première injection à bon nombre de citoyens qui se rendent dans les centres de vaccination du royaume.
En cause, une pénurie des premières doses. Seules les deuxièmes doses des vaccins anti-Covid-19 destinées aux personnes ayant déjà reçu la première injection sont disponibles. D’où, le report de la vaccination des citoyens.
Le Royaume du Maroc intensifie ses négociations avec la Chine avec qui elle a eu 1,5 million de doses afin de régler le problème.
Des rumeurs laissent entendre que le Maroc aurait suivi l’exemple de certains pays européens comme la France, l’Allemagne et l’Italie qui ont suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca à cause de « l’apparition d’effets secondaires ». « Aucune décision n’a été prise concernant l’administration du vaccin AstraZeneca.
La campagne de vaccination se poursuivra normalement avec les deux vaccins approuvés », assure une source proche du dossier.
À ce jour, le Maroc a réceptionné 8,5 millions de doses de vaccins : 7 millions de doses du vaccin britannique AstraZeneca et 1,5 million de doses du vaccin chinois. Plus de 4 millions de personnes, soit 11 % de la population, ont déjà reçu au moins une dose des deux vaccins tandis que plus de 1,7 million de personnes ont reçu la deuxième injection.