mardi, avril 23, 2024
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Maroc: Adoption de la loi-cadre sur la protection sociale à la Chambre des représentants

Maroc : Adoption de la loi-cadre sur la protection sociale à la Chambre des représentants




La Chambre des représentants a approuvé en séance plénière, lundi à l’unanimité, le projet de loi-cadre n°09.21 relatif à la protection sociale, en présence du ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.




Intervenant à cette occasion, le ministre a salué l’unanimité de ce vote. L’objectif est d’améliorer l’impact direct de cette protection sociale sur les citoyens à même de réduire la pauvreté et la vulnérabilité, ainsi que de soutenir le pouvoir d’achat des familles, a-t-il précisé.

Il a, en outre, rappelé que ledit projet vise principalement à protéger les catégories pauvres et vulnérables, ainsi que les familles à revenu limité contre les dangers relatifs à l’enfance, la maladie, la vieillesse et la perte d’emploi.

Près de 22 millions de Marocains, dont 11 millions de Ramedistes et 11 millions de professionnels, commerçants, agriculteurs, artisans traditionnels et de personnes exerçant une activité libérale, bénéficieront d’une assurance maladie obligatoire (AMO).




Ceci avec les mêmes services et paniers de soins dont bénéficient actuellement les travailleurs du secteur privé.

L’État supportera les droits d’affiliation des 11 millions de Ramedistes, appartenant aux catégories vulnérables et pauvres, pour une enveloppe annuelle d’environ 9 milliards de dirhams (MMDH), soit une augmentation annuelle de 7 MMDH par rapport aux dépenses liées à l’achat de médicaments dans le cadre du système actuel de Ramed, a fait savoir Benchaâboun.

Et de poursuivre que le Maroc est sur le point de mettre en place un projet sociétal d’une nature inédite, nécessitant la mobilisation de près de 51 milliards de dirhams annuellement, la modification d’un certain nombre de textes législatifs et réglementaires en vigueur.




Mais également d’en élaborer d’autres, avec le lancement d’un ensemble de réformes structurelles pour la réhabilitation du système de santé, ainsi que la réforme du système de compensation afin de remédier aux déséquilibres au niveau du ciblage des catégories éligibles au soutien parallèlement à la mise en œuvre du registre social unifié.

Le succès de ce chantier d’envergure nécessite la mobilisation et l’implication de tous les acteurs, y compris le citoyen, a-t-il martelé.

Cette protection sociale aux individus, quels que soient leurs âges, leurs situations et genres, constitue un droit garanti par les conventions et chartes internationales, ainsi que par la Constitution du royaume, en particulier dans l’article 31.