vendredi, avril 19, 2024
NationalPolitiqueSociété

El Othmani appelle à mettre fin à la situation inhumaine à Tindouf

El Othmani appelle à mettre fin à la situation inhumaine à Tindouf




Le chef du gouvernement a appelé, mercredi à Rabat, à évoquer et à condamner la situation inhumaine des séquestrés dans les camps de Tindouf, en proie à une véritable crise humanitaire, tout en œuvrant à y mettre fin.




À l’ouverture des travaux d’une conférence internationale sur «la protection des femmes pendant les crises humanitaires», organisée par la Commission nationale du droit international humanitaire dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, Saadeddine El Othmani a émis le vœu de voir cette rencontre déboucher sur des propositions de solutions à même de sortir ces séquestrés des affres qu’ils endurent.

«Au moment où le soutien international à notre position dans le dossier de notre intégrité territoriale va croissant.




Et alors que plusieurs pays reconnaissent la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud (…) certains poursuivent leurs démarches haineuses envers notre cause et intensifient les croisades médiatiques et mouvements diplomatiques pour saper le processus de règlement définitif de ce conflit artificiel», a martelé le chef du gouvernement.

«Ils font durer la situation tragique dans laquelle des séquestrés, dont des femmes et des enfants, vivant dans les camps de Tindouf», a-t-il ajouté. Saadeddine El Othmani a salué le thème retenu pour cette conférence qui agrège 3 considérations importantes.




Selon lui, la thématique célèbre la journée internationale de la femme, évoque un sujet épineux inhérent au droit international humanitaire, que la Commission veille à promouvoir, de même qu’elle attire l’attention sur la situation des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf.

Outre le chef du gouvernement, ont notamment pris part à cette conférence la présidente de la Commission nationale du droit international humanitaire, Farida Khamlichi, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach et l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale.