mercredi, avril 24, 2024
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Nador: affrontements armés entre barons de la drogue

Nador: affrontements armés entre barons de la drogue




Des cartels de la drogue, dans la région de Nador, ont utilisé des armes blanches et des armes à feu dans de violents affrontements qui les ont opposés. La cause de la guerre serait liée à une question de vol, de concurrence et de territoire.




Les côtes de Temsamane, Nador et de Driouch ont été, mardi, le théâtre de violents affrontements entre des barons de la drogue.

Lors de cette violente confrontation, les cartels de la drogue pilotés par les trafiquants, soit les surnommés «Fouloulou», «Naciri» et «Jebli», ont utilisé des armes blanches et des armes à feu.

Ces réseaux de trafic de drogue, qualifiés de dangereux, auraient été volés par d’autres gangs de la région.

Selon les sources du quotidien arabophone Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du jeudi 25 mars, les cartels dirigés par «Fouloulou», «Naciri» et «Jebli» ont pris la fuite.




Ceci pour échapper à l’intervention des forces auxiliaires avant d’être pris dans une embuscade tendue par d’autres trafiquants. C’est à ce moment que des affrontements ont éclaté entre les deux gangs.

La confrontation s’est terminée par la défaite des cartels dirigés «Fouloulou», «Naciri» et «Jebli», qui ont perdu 100 lots de haschich.

En plus de cette question de vol, la concurrence est également à l’origine des affrontements armés dans la région.

Dernièrement, rappellent les sources du quotidien, d’autres affrontements à l’arme à feu ont eu lieu entre des membres de bandes de trafic de cocaïne ayant des connexions avec des réseaux internationaux.




C’était sur la route qui relie la commune d’Amjaw à la commune de Temsamane, dans la zone de Driouch.

Des membres de ces réseaux de trafic de drogue circulent dans la région à bord de véhicules qui portent de faux numéros d’immatriculation.

Ces trafiquants de drogue, précisent les sources du quotidien, agissent au large, dans la mer, et troquent de la cocaïne contre du haschich.

Ces réseaux, fait remarquer Assabah, s’activent dans les zones de Driouch et de Nador, préférant le milieu rural et les zones enclavées, pour échapper aux interventions des forces de sécurité et des éléments de la gendarmerie royale.