jeudi, avril 25, 2024
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Espagne: le gouvernement rejette l’idée d’une menace marocaine de prendre Ceuta et Melilla

Espagne : le gouvernement rejette l’idée d’une menace marocaine de prendre Ceuta et Melilla




Le parti d’extrême droite Vox exige du gouvernement une plus grande sécurité dans les villes de Ceuta et Melilla. En réponse, le gouvernement promet d’allouer les ressources nécessaires aux frontières, mais réitère au parti qu’« il n’y a pas de menace du Maroc d’annexer Ceuta et Melilla à son territoire ».




Selon la parlementaire Vox de Ceuta, Yolanda Merelo, les déclarations du chef du gouvernement marocain qui avait affirmé que « Ceuta et Melilla sont marocaines comme le Sahara », « ne sont rien de plus que l’externalisation publique de la politique hostile et expansionniste du Maroc », rappelant aussi le blocus économique du royaume sur les villes autonomes.

« Le peuple espagnol exige plus de fermeté du gouvernement dans la défense de Ceuta et Melilla », ajoute-t-elle avant de demander à l’Exécutif s’il envisage de renforcer le dispositif des forces armées tant dans les villes autonomes qu’aux Îles Canaries.




Début mars, le gouvernement avait indiqué que « le Maroc est un pays ami et un partenaire stratégique avec lequel il entretient une relation profonde et variée », soulignant toutefois que cela « n’exclut pas qu’il y ait des divergences de points de vue qui doivent être traitées avec respect ».

Pour le parti Vox, cette réponse du gouvernement est « plus que tiède » et n’exprime pas son engagement ferme de défendre la souveraineté espagnole des deux villes autonomes.




En réponse à la question de la parlementaire Merelo, l’Exécutif assure qu’« il allouera les ressources nécessaires aux frontières », mais ne partage pas l’idée soutenue par Vox d’une « menace à l’intégrité territoriale ou à la souveraineté nationale ».

Quant au parti, il persiste et signe que le Maroc continue d’« étouffer Ceuta et Melilla » et que les Îles Canaries continuent de « recevoir des vagues successives de migrants marocains, face à la passivité du gouvernement central ».