(Vidéo) Vahid Halilhodžić: “il faut passer à la vitesse supérieure”
(Vidéo) Vahid Halilhodžić: “il faut passer à la vitesse supérieure”
À la veille du dernier match des éliminatoires de la CAN 2021 contre le Burundi, le sélectionneur national Vahid Halilhodžić est revenu sur la prestation de ses Lions face à la Mauritanie et a rappelé qu’à partir de juin prochain, ils devront passer à la vitesse supérieure.
La sélection marocaine de football regorge de joueurs talentueux, mais qui nécessitent encore du temps pour s’améliorer, a souligné l’entraineur national, Vahid Halilhodzic. « L’équipe a besoin de temps, certes le talent est important mais il ne suffit pas », a-t-il dit lors d’un point de presse tenu lundi en fin d’après-midi au complexe sportif Moulay Abdellah de Rabat, qui accueillera mardi (20h00) le match entre le Maroc et le Burundi pour le compte de la 6è et dernière journée (Groupe E) des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2022).
« La tâche sera plus compliquée que ce que je pensais. Il y a quelque chose qui me gêne mais il faut continuer le travail que l’on a entamé. C’est un départ pour nous tous », a-t-il poursuivi, relevant que pour construire une équipe solide et compétitive, il faut « du travail, du temps et de la patience ».
Après le match nul (0-0) face à la Mauritanie, « je n’étais pas satisfait de la prestation des joueurs », a dit le sélectionneur national, assurant que face au Burundi, étant déjà qualifiés, « on peut prendre quelques risques ».
S’agissant de l’équipe qu’il compte aligner mardi, Vahid Halilhodžić a affirmé que depuis son arrivée au Maroc, il cherche à trouver la meilleure solution possible et a essayé différents schémas tactiques, notant qu’à partir du mois de juin prochain (début des éliminatoire de la Coupe du Monde 2022, ndlr), « il faut passer à la vitesse supérieure et chercher une équipe type ».
« Nous ne sommes qu’au début. On a un collectif assez intéressant. Avec plus de détermination et d’envie, surtout à l’extérieur, on peut aller loin. Je reste optimiste quand même », a-t-il conclu.