Ikea Maroc condamnée à verser des dommages et intérêts à un de ses clients
Ikea Maroc condamnée à verser des dommages et intérêts à un de ses clients
L’enseigne d’ameublement et de décoration s’est vue infliger une amende, à reverser au titre de dommages et intérêts, à un consommateur marocain. L’objet du litige avec le géant suédois? Le « non respect de ses engagements contractuels ».
Voilà un jugement qui fera date, en ce qui concerne la protection du consommateur au Maroc.
Ikea Maroc, enseigne d’ameublement et de décoration, qui appartient à une multinationale fondée en Suède au début des années 40, s’est vue condamnée à reverser 2.000 dirhams de dommages et intérêts à un consommateur marocain.
Et pas question de traîner: cette décision de justice, qui émane du tribunal de première instance de Rabat, intervenue le 25 mars dernier, spécifie aussi l' »exécution urgente de la sentence » ainsi que la « prise en charge des frais de justice » par l’enseigne condamnée.
Tout a commencé quand un client du magasin Ikea, I.O, a déposé, au début de cette année, une plainte devant ce tribunal contre l’enseigne au Maroc.
Il a fait ceci pour son non-respect de ses engagements contractuels envers lui. La société n’a en effet pas honoré le montage de meubles en kits (un lit et deux armoires) que le plaignant avait achetés deux mois plus tôt, le 29 novembre 2020.
Ikea s’était pourtant engagée à livrer et à monter les meubles en question le 7 décembre.
Mais si la livraison a bel et bien effectuée, les kits, eux, sont restés dans leurs cartons. Bien mal en a pris à Ikea Maroc.
Le client, après une longue attente et de nombreuses relances, n’a pas hésité à faire appel à un huissier de justice pour constater le manquement. S’en est suivie une plainte devant la justice, où le plaignant a eu gain de cause.
Même si Ikea Maroc a bien tenté de se défendre. Ikea Maroc a affirmé que ce retard enregistré était de la faute du client, mais l’entreprise n’a pas été en mesure d’en apporter la preuve.
Ce cas, au Royaume du Maroc, n’est qu’un exemple parmi d’autres des nombreux ennuis judiciaires auxquels l’enseigne doit faire face de par le monde.
En France, Ikea risque ainsi une amende pouvant aller jusqu’à deux millions d’euros, et un an de prison pour un ex-PDG.
Dans ce procès, qui fait actuellement grand bruit, Ikea est soupçonnée d’avoir mis sous surveillance ses employées ainsi que des candidats à l’embauche, dans l’un de ses magasins. Verdict dans deux mois, le 15 juin prochain.