Le Maroc accusé d’être derrière les manifestations en Algérie
Le Maroc accusé d’être derrière le hirak algérien
L’Algérie accuse le Maroc d’être la main invisible derrière le hirak qui ne décolère pas. En dépit de la situation sanitaire, la marche hebdomadaire a eu lieu vendredi dernier. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune hausse le ton.
La question était au menu d’une réunion du Conseil suprême de sécurité algérien qu’a présidé Abdelmadjid Tebboune. Le président algérien a dénoncé des «actions incitatives» et des «déviations dangereuses», avant de qualifier une partie du mouvement de «séparatiste».
Selon lui, ce sont « des cercles séparatistes et des mouvements illégaux proches du terrorisme, qui manipulent les manifestations hebdomadaires ». Il y a eu un communiqué publié à l’issue de la réunion présidée par le président algérien.
Le communiqué a annoncé que l’État serait « intransigeant face à ces divergences ». Pour les responsables algériens, les manifestations constituent une menace pour leur pays. Selon eux, c’est le Maroc qui alimente ou dirige le mouvement de protestation.
Une déclaration qui a réconforté le Polisario. Sur la toile, des comptes soutenant le mouvement indépendantiste ont décrit le Hirak comme une « organisation pour attaquer l’Algérie » et qui fait partie d’un complot du palais royal du Royaume du Maroc.