vendredi, avril 19, 2024
Faits divers

Accusé d’avoir tué son épouse, un Marocain devant la justice belge

Accusé d’avoir tué son épouse, un Marocain devant la justice belge




Le procès de Mokhtar Ammari, un Marocain de 57 ans, accusé d’avoir tué son épouse, Fatima Khayer (48 ans) va s’ouvrir mercredi 21 avril, devant la cour d’assises de Liège. Au menu de la première audience : la constitution du jury.




Les faits remontent au 10 février 2019. Mokhtar Ammari avait assassiné son épouse dans un appartement de Fléron, rapporte Belga.

Un membre de la famille de la victime avait découvert dans la soirée le corps sans vie de Fatima Khayer baignant dans une mare de sang.

Alertés, les ambulanciers s’étaient rendus sur la scène du crime où ils avaient interpellé Mokhtar Ammari. Celui-ci avait tenté de se suicider en ingurgitant de l’ammoniaque et de l’essence.

Le médecin légiste, qui a autopsié la dépouille de Fatima Khayer, a relevé 23 coups de couteau sur le corps de la victime.




Il y a eu 10 coups dans l’abdomen, cinq dans le dos et trois dans le cou. Mokhtar aurait tué son épouse en fin de matinée le 10 février 2019.

Le couple avait convolé en justes noces au Maroc avant de s’installer en Belgique où il vivait Mokhtar depuis plus de 40 ans.

Leur vie de couple n’a pas été un long fleuve tranquille. Ils se disputaient le plus souvent. L’approche religieuse n’était pas la même.

Après leur divorce en 2012 pour des raisons administratives et financières, ils vivaient toujours ensemble. Fatima Khayer avait voulu se séparer de Mokhtar Ammari. Sans succès. Elle redoutait ses réactions.




Son compagnon est décrit comme un homme jaloux et soupçonneux. Il aurait plusieurs fois menacé de la tuer. Mercredi, le procès de Mokhtar Ammari va s’ouvrir.

Les avocats Philippe Zevenne et Alexandre Wilmotte vont assurer sa défense. D’ores et déjà, il récuse la préméditation des faits.

«Mokhtar Ammari était accoutumé à la vie en Belgique. Sa femme pratiquait la religion de manière plus rigoriste. Plusieurs conflits opposaient le couple qui avait de plus en plus de difficultés à se supporter.

Les faits se sont produits dans le contexte d’une dispute», indique Zevenne.