jeudi, mars 28, 2024
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Légalisation du cannabis: Al Hoceïma et Chefchaouen militent pour leur spécificité

Légalisation du cannabis: Al Hoceïma et Chefchaouen militent pour leur spécificité




Les agriculteurs de chanvre indien des provinces d’Al Hoceima et Chefchaouen ont créé un comité de coordination des zones d’origine de la plante du cannabis. Celui-ci est mandaté pour suivre l’évolution du projet de légalisation du cannabis en vue d’une prise en compte effective des principales revendications des producteurs de cette zone.




Le Comité de coordination des zones d’origine de la plante du cannabis est chargé selon ses initiateurs, de faire prévaloir dans le débat en cours, les intérêts des petits agriculteurs issus des tribus de Bni Khalids et des Ketamas concentrés dans les régions au niveau des provinces d’Al Hoceïma et de Chefchaouen.

À cet effet, le Comité entend adopter cette semaine son mémorandum d’amendement sur le projet de loi et engager par la suite, des discussions qu’elle souhaite « réelles et civilisées » avec toutes les institutions gouvernementales concernées par le dossier.




Donnant le ton, le comité fait observer qu’à l’issue des différentes réunions tenues pour exposer le projet, les agriculteurs, leurs enfants, les acteurs associatifs et les habitants des deux provinces, avertissent que la loi serait bien accueillie.

Ceci pourvu qu’elle se limite aux régions historiques des provinces d’Al Hoceïma et de Chefchaouen et qu’elle s’accompagne de mesures dans les domaines économique, social et des droits de l’Homme en faveur des habitants de ces régions.




Si le Comité de coordination souhaite plaider pour que soient ouverts dans la région, des centres de formation, d’orientation professionnelle et de jumelage pour les agriculteurs et les jeunes, il veut prioriser également la nécessité des investissements agricole et touristique dans la région ou encore la délivrance de licences pour les usages récréatifs du cannabis.

Le projet de loi 13-21 portant usage légal du cannabis, adopté le 11 mars dernier par le gouvernement marocain, est en attente d’adoption au parlement.