vendredi, novembre 22, 2024
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Le Covid-19 complique le voyage des retraités français au Maroc

Le Covid-19 complique le voyage des retraités français au Royaume du Maroc




Le Royaume du Maroc est l’une des destinations préférées de bon nombre de retraités français qui y passent une bonne partie de l’année. Il leur est désormais difficile de voyager en raison de la pandémie de Covid-19.




«Depuis 2010, nous y avons passé tous nos hivers», confie à La Dépêche du Midi Robert, carte du Maroc en main. Cet ancien chauffeur routier de 80 ans et son épouse sont des amoureux du royaume.

«La première année, on y était partis juste pour découvrir et le soleil nous a plu», raconte Marcelle, 74 ans, l’épouse de Robert.

La crise sanitaire liée au coronavirus les a contraints à changer leur agenda annuel. Cette année, ils ont passé l’hiver chez leur fille, dans les Pyrénées où ils ont élu domicile.

Le couple touche 2 500 € de retraite. Ils ont dû vendre leur maison, il y a 20 ans puis leur appartement il y a deux ans.




En cause, «trop de charges», explique Marcelle. «Mais vous voyez, on a tout le confort et la mobilité sur place», souligne Robert. Ils se déplacent aussi avec la Smart en remorque, derrière leur camping-car.

Avec 200 €, il rallie le Maroc via l’Espagne à bord d’un ferry. Ils y séjournent pendant trois mois voire plus. «Ils sont gentils les Marocains, très accueillants», se réjouit Marcelle.

«Et puis c’est vrai que la vie est moins chère, qu’on a les légumes, les fruits, le poisson frais…», ajoute le couple.

Robert et Marcelle sont des «hirondelles», ces dizaines de milliers de retraités «migrateurs» temporaires.




Ceux-ci rejoignent des pays qui sont proches de la France comme l’Espagne, l’Italie, la Grèce, le Royaume du Maroc, mais aussi la Tunisie.

«Plus d’un million de seniors ont déjà choisi de s’établir à l’étranger pour mieux vivre leur retraite», indique le site spécialisé Retraite.com.

Mais à l’apparition du nouveau coronavirus covid-19, les choses se sont compliquées pour les séniors.

«Il est donc conseillé  aux candidats d’aujourd’hui de bien s’informer sur les règles qui sont applicables dans le pays d’accueil, sur les accords sociaux et les conventions d’imposition qui existent entre la destination choisie et la France».