jeudi, novembre 21, 2024
Faits divers

Espagne: Le juge demande de vérifier l’identité de Brahim Ghali en vue d’une audience vendredi

Espagne : Le juge demande de vérifier l’identité de Brahim Ghali en vue d’une audience vendredi




Le juge de la cour d’instruction numéro 5 de l’Audience nationale espagnole, Santiago Pedraz a décidé, ce mardi, de reporter au vendredi l’audition de Brahim Ghali. Selon des sources judiciaires citées par La Razón, le juge a ainsi souhaité «vérifier» l’identité du secrétaire général du Front Polisario avant de l’auditionner dans le cadre de l’enquête pour la commission de crimes de détention illégale et de torture.

Le juge Santiago Pedraz et Brahim Ghali





Une affaire qui fait suite à la plainte déposée par le blogueur sahraoui Fadel Breika, détenteur de la nationalité espagnole. Les sources de La Razón précise que le magistrat «n’a pas refusé, en principe, d’interroger Ghali comme l’affirment les médias sahraouis».

«Il a accepté que sa véritable identité soit vérifiée pour s’assurer qu’il est le secrétaire général du Front Polisario puisque selon Jeune Afrique, il aurait été admis sous l’identité de Mohamed Benbatouche», rappelle-t-on.

Cette convocation est une conséquence de la décision du juge d’examiner, en janvier dernier, l’appel des avocats de l’activiste sahraoui Fadel Breica. Auparavant, en 2020, sa plainte avait été rejetée, pour motif que l’Audience nationale n’était pas compétente pour l’enquête.




Mais en début d’année, Breica a révélé qu’il savait que la résidence de la grande majorité des accusés du Front Polisario se trouvait sur le territoire espagnol».

Dans son ordonnance, Pedraz indique que «l’incompétence de l’État espagnol pour entendre les faits exposés dans la plainte réside uniquement et exclusivement dans l’absence de résidence ou de nationalité des accusés».

Dans sa plainte contre Brahim Ghali et d’autres membres du mouvement séparatiste, accusés pour crimes de détention illégale, de torture et contre l’humanité, Fadel Breica raconte qu’en avril 2019, il a été détenu par les militaires et transféré dans des centres de détention, battu, électrocuté et gardé les yeux bandés et les mains et les pieds ligotés.