mercredi, avril 24, 2024
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L’Union Européenne ne prévoit pas de réviser sa position sur la question du Sahara

L’Union Européenne n’envisage pas de changer sa position sur le Sahara




Depuis la crise diplomatique avec l’Espagne, le Maroc fait l’objet d’une attention particulière lors des points de presse de la Commission européenne (CE).




Ce mardi 1er juin, la porte-parole du Service d’action extérieur a précisé que la Communauté Européenne «ne prévoit pas de réviser sa position sur la question du Sahara».

«Notre position est claire. Il n’y a pas de changement. Nous l’avons expliqué auparavant et nous l’avons réitérée et rien ne la fera changer», a-t-elle précisé.

C’était en réponse à une question posée sur le différent régional. «Notre position sur le Sahara occidental est conforme à ce que l’Union européenne réclame, à savoir des négociations rapides sous l’égide de l’ONU en vue de parvenir à des solutions politiques durables et justes.




Et mutuellement acceptables conformément aux résolutions des Nations Unies.» La porte-parole a également souligné que l’Union européenne a «un partenariat stratégique grâce auquel nous parlons avec les Marocains de questions importantes.

Nous parlons aussi de questions très difficiles», rapporte El Confidencial.

Ce mardi, la porte-parole a été une nouvelle fois interrogée sur l’exode de milliers de Marocains vers Ceuta, indique l’agence de presse espagnole EFE. «Nous avons réagi sur la situation à Ceuta. Nous avons exprimé notre appui à l’Espagne», a rappelé la porte-parole du Service d’action extérieur.




La Commission européenne «a suivi avec inquiétude» les événements de Ceuta des 17 et 18 mai. Et de réitérer que «la frontière de Ceuta est une frontière européenne et l’UE est solidaire de l’Espagne».

Le 21 mai, la même porte-parole du Service d’action extérieur a déclaré, en réponse à une question d’un journaliste, que la CE n’envisage pas de suspendre les fonds destinés au Maroc pour faire face à l’immigration irrégulière.

Elle a précisé que cette question n’a pas été abordée par Josep Borrell, Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avec les autorités marocaines.