Agadir: un individu poignarde des fidèles en pleine prière dans une mosquée
Agadir: souffrant de troubles mentaux, il poignarde des fidèles en pleine prière dans une mosquée
Un individu souffrant de troubles mentaux, a surpris avec une arme blanche des fidèles en pleines prières dans la mosquée Sidi Youssef, à Agadir. Deux fidèles ont été blessés et une bousculade mortelle a été évitée de justesse.
Dans un état anormal, hors de lui, un individu armé d’un couteau a failli provoquer un massacre, mardi dernier, dans la mosquée Sidi Youssef, à Agadir.
Il a agressé deux fidèles en pleines prières, rapporte le quotidien arabophone Assabah. Âgé de 44 ans, l’individu, qui souffre de troubles mentaux, a été immédiatement arrêté par les autorités locales qui l’ont placé dans l’hôpital psychiatrique d’Agadir.
Les deux fidèles ont été légèrement blessés, mais une bousculade mortelle a été évitée de justesse. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes, pour déterminer les circonstances exactes de cette affaire.
Cette affaire a semé la panique dans la ville, indiquent les sources du quotidien qui soulignent que ce n’est pas la première fois qu’une personne souffrant de troubles mentaux agresse des fidèles dans une mosquée.
En novembre dernier, une mosquée dans le quartier des Habous, à Casablanca, a été le théâtre d’une agression dont l’auteur est un individu souffrant de troubles mentaux. Il a été arrêté et placé dans une structure psychiatrique de la région.
Dans la même ville, poursuit le quotidien, un célèbre prêcheur a été ciblé par une jeune malade mental. Dans la ville de Kénitra, le même scénario s’est produit.
C’était lors de la prière du vendredi dans une mosquée, provoquant des blessures légères pour deux fidèles. La responsabilité de ces incidents incombe à l’Etat qui devait assurer la prise en charge psychiatrique de ces personnes malades, souligne le quotidien.
D’ailleurs, rappelle Assabah, le tribunal administratif de Casablanca avait déterminé dans un jugement l’irresponsabilité pénale des malades mentaux, en imputant la responsabilité à l’Etat, en la personne du ministère de l’Intérieur.
C’est ce département, indique le quotidien, qui a la responsabilité de placer ces personnes malades dans des centres de réhabilitation adéquats.