samedi, avril 20, 2024
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Condamnation d’une Maroco-italienne pour outrage à l’islam: une association indignée

Indignation d’une association après la condamnation d’une Maroco-italienne pour outrage à l’islam




Le Forum de la modernité et de la démocratie a réagi à la condamnation d’une Maroco-italienne pour outrage à l’islam. Devant le tribunal de première instance de Marrakech, la jeune femme a écopé de trois ans et demi de prison.




Le Forum de la modernité et de la démocratie s’est fendu d’un communiqué pour faire part de son indignation suite à la peine infligée à la jeune étudiante jugée devant le tribunal de première instance de Marrakech pour « atteinte à la religion musulmane, via des posts publiés et partagés sur les réseaux sociaux ». L’association dénonce un verdict très sévère semblant avoir complètement ignoré les graves conséquences sur les études de la jeune Maroco-italienne, en particulier, et sur son avenir et sa vie, en général.

Selon les membres de cette association politique créée par de jeunes activistes en septembre 2016, le renforcement des relations de tolérance entre les religions passe nécessairement par le respect des convictions de l’autre, et non par le recours aux dispositions judiciaires et leurs résolutions et condamnations répressives.




Pour éviter que pareil verdict soit prononcé à l’avenir, le Forum de la modernité et de la démocratie suggère le recours à une approche juridique alternative à même de concilier les convictions religieuses de la grande majorité de la population marocaine et la permission pour tout un chacun d’exprimer ses avis et d’émettre des critiques qu’il juge constructives.

Ceci, dans le cadre du principe de la liberté d’opinion, au lieu et place du recours aux décisions répressives. Mardi, le tribunal de première instance de Marrakech a condamné la jeune étudiante en médecine à une peine de trois ans et demi de prison et à une amende de 50 000 DH, pour avoir publié en 2019 sur sa page Facebook, une version modifiée de versets coraniques, a indiqué le ministère de la Justice sur son site Internet.