Le couvre-feu de retour au Maroc
Maroc : retour du couvre-feu
Les Marocains doivent s’armer davantage de patience pour faire face à la série de mesures que compte prendre le gouvernement pour lutter contre la propagation de la pandémie du Coronavirus Covid-19. Ainsi à compter du 23 juillet, de 23h00 à 4h30, les déplacements sont interdits, sauf en cas d’extrême urgence et nécessité.
Ces nouvelles mesures qui portent sur l’interdiction des déplacements nocturnes à travers tout le territoire du Royaume du Maroc de 23h00 à 04h30, à l’exception des personnes qui exercent dans les secteurs et les activités vitaux et essentiels et celles qui représentent des cas médicaux urgents, ont été prises sur recommandations du Comité technique et scientifique compte tenu de la hausse inquiétante du nombre des contaminations et des décès qui ont été enregistrés ces derniers jours. C’est ce qu’a indiqué un communiqué officiel du gouvernement du .Royaume du Maroc.
Le but est, affirme-t-on, de préserver la santé des citoyens. Les déplacements entre les préfectures et les provinces sont conditionnés à la présentation du passeport vaccinal ou bien d’une autorisation administrative de déplacement qui est préalablement délivrée par les autorités territoriales compétentes.
Les fêtes et réjouissances de mariage sont interdites. Les obsèques ne doivent pas rassembler plus de 10 personnes. Le gouvernement appelle également les cafés et restaurants, les transports publics et les piscines publiques à un maximum de 50% de leur capacité d’accueil.
Les rassemblements et les activités dans les espaces ouverts ne doivent pas dépasser 50 personnes, avec l’obligation de disposer d’une autorisation qui doit être délivrée par les autorités locales en cas de dépassement de ce nombre, ajoute le communiqué.
Face à l’apparition récurrente de nouveaux variants dans le Royaume, le gouvernement note que la situation exige le strict respect de toutes les mesures de prévention adoptées, de même que les gestes barrières, dont la distanciation physique, les règles d’hygiène et le port obligatoire du masque. C’est une question de santé publique.