vendredi, novembre 22, 2024
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Islamophobie: Justin Trudeau apporte son soutien aux musulmans

Islamophobie : Justin Trudeau apporte son soutien aux musulmans




Le Premier ministre canadien Justin Trudeau apporte son soutien à la communauté musulmane engagée dans la lutte contre l’islamophobie. Il martèle que ce fléau « n’a pas sa place » dans son pays.




« Ultimement, la politique de la division ne peut pas s’enraciner si nous refusons d’être divisés. Et la haine ne peut s’intégrer si nous nous élevons contre elle », a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors de sa participation au sommet national sur l’islamophobie, qui a été tenu par visioconférence jeudi dernier.

À l’occasion, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a évoqué les reportages des médias qui indiquent que les organisations caritatives musulmanes seraient ciblées de manière injuste par l’Agence du revenu du Canada (ARC, publique) par des audits et des sanctions.




« De l’ARC aux agences de sécurité, les institutions devraient soutenir les gens, pas les cibler. Nous entendons cela », a indiqué Justine Trudeau. Dans ce sens, il a promis des ajustements. « Comme beaucoup d’entre vous l’ont souligné, une partie de la voie à suivre doit être une fonction publique inclusive plutôt que simplement diversifiée.

Et les voix de tous ceux qui ont vécu des expériences et une expertise sur l’islamophobie doivent être au centre de notre travail », a-t-il ajouté. Le chef du Parti libéral reconnait que les exemples de haine et de division en ligne et dans le discours public sont légion ces dernières années.




« Avec la pandémie (de Covid-19), nous avons aussi assisté à une augmentation du racisme antinoir, du racisme anti-asiatique, de l’antisémitisme et de l’islamophobie », a-t-il insisté.

Réagissant à l’attaque perpétrée contre deux femmes musulmanes portant le voile – une mère et sa fille, âgées respectivement de 62 et de 26 ans – dans la ville de Hamilton, le Premier ministre a affirmé « qu’aucune femme au Canada ne devrait se sentir en danger quand elle marche dans la rue, peu importe ce qu’elle porte et peu importe la couleur de sa peau. On peut et on doit prendre un chemin différent ».