vendredi, avril 26, 2024
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Pegasus: le Maroc fait appel à un spécialiste reconnu de l’analyse numérique

Pegasus : le Royaume du Maroc sollicite un spécialiste reconnu de l’analyse numérique




Accusé d’espionner des personnalités étrangères, le Royaume du Maroc multiplie les actions pour démonter ces accusations qualifiées de « complot contre la stabilité du royaume ». Après les attaques en justice pour diffamations, le Maroc a décidé de recourir aux services d’un expert informatique reconnu dont le rôle sera de mettre à nu le complot derrière les accusations d’espionnage.




Le Royaume du Maroc entend apporter les preuves de son innocence dans le dossier d’espionnage via le logiciel Pegasus. C’est devenu une question d’honneur. C’est pour cette raison que les autorités ont saisi un collège d’experts auprès de la Cour de cassation en France.

À la tête de ses experts, David Znaty, président de la Compagnie des experts agréés par la Cour de cassation. Leur mission est de démonter les accusations lancées contre le Royaume du Maroc par Amnesty International et le consortium de 17 journaux, dont le journal français Le Monde.

Même si le Royaume du Maroc a demandé il y a un an à Amnesty International d’apporter les preuves de ses allégations, il ne compte par rester les bras croisés à attendre indéfiniment ses preuves, pendant que son nom est traîné dans la boue, jetant du discrédit sur les relations de bon voisinage qu’il entretient avec la France.




« Amnesty International tergiverse à apporter les preuves de son accusation », souligne l’avocat du Maroc, Olivier Baratelli, qui rappelle que « les autorités marocaines formulent une seule et unique requête : fournissez les preuves.

Et Amnesty International se noie dans des considérations sémantiques et des rappels tendancieux du bilan du royaume en matière de droits de l’homme, au lieu de fournir la preuve matérielle ». L’avocat du Royaume du Maroc Maître Olivier Baratelli a écrit au procureur de la République à Paris, Rémy Heitz.

Il lui a écrit pour lui proposer « la collaboration active » du Royaume du Maroc à l’enquête judiciaire qui est en cours. Il travaille à ce que les magistrats reçoivent le résultat des investigations qui ont été ouvertes par le procureur général à Rabat.