vendredi, avril 26, 2024
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Le président algérien répond au roi Mohammed VI

Abdelmadjid Tebboune répond au roi Mohammed VI




Le président algérien Abdelmadjid Tebboune attend la réaction du Maroc après que l’Algérie a rappelé son ambassadeur pour consultation. Une décision qui faisait suite au soutien d’Omar Hilale, représentant permanent du royaume auprès des Nations Unies, au « vaillant peuple kabyle ».




« Un diplomate marocain a fait des déclarations graves, suite à quoi nous avons convoqué notre ambassadeur à Rabat pour consultation, et avons avisé d’aller plus loin, mais aucune réaction n’a émané du Maroc », a précisé le président algérien lors de la dernière entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux, répondant ainsi à une question sur la position de l’Algérie vis-à-vis de «  la main tendue » du roi Mohammed VI pour un éventuel réchauffement des relations entre les deux pays.

Ramtane Lamamra qui « se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique.




Ce peuple subit la plus longue occupation étrangère », avait commenté le diplomate marocain en réaction aux allégations du chef de la diplomatie algérienne sur la question du Sahara marocain lors du débat général de la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés (MNA) tenue par visioconférence le 13 et 14 juillet. Ces déclarations avaient fait réagir le ministère algérien des Affaires étrangères.

Il avait condamné « fermement cette grave dérive, y compris contre le royaume du Maroc lui-même à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. L’Algérie est face à une situation née d’un acte diplomatique douteux émis par un ambassadeur.




L’Algérie, République souveraine et indivisible, a le droit d’attendre une explication de la position officielle ». « En l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé de rappeler immédiatement, pour consultations, l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres éventuelles mesures en fonction de l’évolution de cette affaire », avait indiqué le ministère.

À propos de la question du Sahara, le président algérien a affiché la volonté de son pays à abriter toute éventuelle rencontre entre la « République arabe sahraouie démocratique (RASD » et le Maroc. « En sa qualité de membre observateur, l’Algérie n’aura à dicter aux Sahraouis aucune décision », a-t-il indiqué.