samedi, avril 20, 2024
Faits diversNational

Près de 2 500 palmiers ravagés par les flammes à Zagora

Le feu dévore près de 15 hectares de palmiers dans une oasis dans la province de Zagora




Un incendie s’est déclenché dans les champs d’une oasis du Draa, attisé par la chaleur et le chergui (vent chaud vent du désert du Sahara). Pour l’heure, la situation est maîtrisée.




Les deux douars de Taguesift et Toughza de la commune rurale de Tamezmoute (province de Zagora) ont vu se déclencher un incendie dans la palmeraie environnante.

Située dans les champs de l’oasis du Draa, la commune a perdu entre 2.000 et 2.500 palmiers selon les estimations de la Protection Civile, sur une superficie de près de 15 hectares. 

L’incendie, qui s’est propagé à cause de la forte température et des vents, a pu être maîtrisé grâce à la conjugaison des efforts de la Protection Civile, de la Gendarmerie Royale et des habitants de la commune. Contrairement aux information qui circulent sur les réseaux sociaux, aucun avion Canadair n’a été utilisé pour neutraliser le feu.

Nous ignorons pour le moment l’élément déclencheur du drame. Le président de l’Association des Amis de l’Environnement de Zagora (AAEZ), Jamal Akchbab, tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des feux dans les champs du Draa durant des quatre dernières années.




En effet, rappelons que l’incendie de la commune d’Afra en juillet dernier a brûlé environ 7.000 palmiers et que celui de l’année dernière dans la commune d’Aflandra a causé la perte de presque 6.000 arbres. 

Pour le président de l’association, la lutte contre les feux dans l’oasis ne s’improvise pas. Ainsi, il appelle à l’élaboration, en urgence, d’un plan d’action pour éviter la reproduction de ces désastres.

Car au-delà des fortes températures et des vents, plusieurs autres facteurs sont réunis pour faciliter la propagation des incendies, notamment, la négligence des palmiers et la sécheresse due à la raréfaction des eaux souterraines.

De ce fait, il déplore le manque de coordination entre les autorités locales et le Centre Régional d’Investissement pour le réaménagement des oasis et le reboisement des périmètres sinistrés.