mardi, avril 16, 2024
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Le Maroc absent du dernier « Classement académique des universités mondiales »

Le Maroc encore absent du dernier « Classement académique des universités mondiales »




Le Maroc est, une nouvelle fois, absent de la dernière édition du célèbre «Classement académique des universités mondiales», plus connu sous le nom de « classement de Shanghai ». L’Egypte, l’Éthiopie, la Tunisie et le Nigeria sont les seuls pays africains présents au palmarès.




Le prestigieux «Classement académique des universités mondiales» (The Academic Ranking of World Universities), élaboré chaque année par le cabinet indépendant ShanghaiRanking Consultancy, et publié ce dimanche 15 août 2021, ne comprend aucun établissement marocain.

D’autres pays africains parviennent à faire mieux que le Maroc et figurent au palmarès parmi les 1.000 meilleures universités au monde.

C’est le cas de l’Egypte, qui parvient à classer 6 universités, dont l’Université du Caire, entre la 400e et la 1.000e place.

C’est le cas également de l’Éthiopie (Université d’Addis Abbebba, top 800), du Nigéria (Université d’Ibadan, top 1.000) et de la Tunisie (Université de Tunis Al Manara, top 1.000).

Pour trouver trace d’une université marocaine, il faut aller sur un classement annexe, celui dédiée à l’enseignement de la physique (8 classements par discipline sont réalisés au côté du classement principal).




Dans ce classement, 4 universités marocaines figurent au palmarès: l’Université Mohammed 1er d’Oujda (Top 300), et les Universités Mohammed V de Rabat, Hassan II de Casablanca et Cadi Ayyad de Marrakech, toutes trois classées au-delà de la 400e place.

Au niveau mondial, avec Harvard en première place pour la 19e année consécutive, les universités américaines caracolent toujours en tête de l’édition 2021 du classement de Shanghai.

Les dix premières places sont, comme l’an dernier, dominées par les Anglo-Saxons avec huit universités américaines et deux britanniques occupant le top 10 de ce classement mondial.

Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields – considérées comme le Nobel des mathématiques – parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature.